Le service informatique de la BnF a mis en œuvre des moyens matériels et techniques pour améliorer la connexion au serveur Z39.50*.
Un serveur plus robuste a été installé le 17 décembre 2009. L'adresse d'accès reste inchangée : z3950.bnf.fr.
De plus, de nombreuses connexions inactives encombraient notre serveur. Pour résoudre ce problème et permettre un accès plus fluide, les connexions sont automatiquement coupées après 15 minutes d’inactivité.
À noter : si vous avez des problèmes de connexion, une réinitialisation de votre pare-feu doit être effectuée. L'adresse IP du serveur de la BnF à déclarer dans votre pare-feu doit être z3950.bnf.fr.
Depuis juillet 2009, la BnF met en ligne un nouveau service à destination des éditeurs de livres et de périodiques : l’Extranet du dépôt légal des éditeurs. C’est un site sécurisé qui permet aux éditeurs d’enregistrer leurs déclarations de dépôt légal en ligne, de recevoir leurs récépissés électroniques et de suivre les étapes du traitement de leur dépôt à la BnF.
Comment les reconnaître ?
Et après ?
Une fois complétées par les services de catalogage et enrichies avec des liens aux notices d’autorité, elles prennent le statut de "notice complète*". Après avoir été soumises à des opérations de contrôle qualité, les notices sont publiées dans la Bibliographie nationale française : cette étape finale est identifiable grâce à la présence d'un numéro de Bibliographie nationale (zone 015 en INTERMARC, zone 020 en UNIMARC).
Petit rappel concernant le statut : en INTERMARC, zone 000 position 6, valeur 9 pour "notice élémentaire" et valeur 0 pour "notice complète".
Au 31 décembre 2009, le catalogue général de la BnF comptait plus de 11 millions de notices bibliographiques, soit 200 000 notices supplémentaires par rapport à 2008.
Le catalogue contient par ailleurs un peu plus de 5 millions de notices d’autorité (complètes et élémentaires), soit 28 350 de plus qu’en 2008.
2 millions de ces notices d’autorité sont diffusées dans les produits (soit 40 % du total, avec une nette progression pour les notices de collectivités).
La répartition entre les différents types de notices d’autorité (Noms de personne, Collectivités, Titres, Rameau, Dewey, Noms géographiques) n'a pas changé en 2009, par rapport à 2008.
La part des notices bibliographiques créées directement dans le catalogue depuis février 2002 (date de son ouverture) représente 12,6 % du total. Celles qui proviennent de conversions rétrospectives représentent près de 50 % et celles issues des anciennes bases informatiques (lesquelles comportaient elles-mêmes aussi le résultat de rétroconversions) près de 38 %.
Les types de documents décrits se répartissent comme suit :
La part de l’imprimé a augmenté en 2009 tandis que celle des images fixes baissait.
Les langues les plus représentées restent le français, l’anglais, l’allemand, le latin, l’italien et l’espagnol.
Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009, le catalogue général a reçu plus de 3,3 millions de visites, soit une moyenne de 9 041 par jour (8 672 en 2008, soit une augmentation quotidienne de près de 370 visites), par plus de 2,4 millions de visiteurs différents (100 000 de plus qu’en 2008). Au total, ce sont presque 29 millions de pages qui ont été consultées pendant cette période.
La courbe de consultation du catalogue général en 2009 est la suivante :
Source : XiTi, service de mesure d'audience et de statistiques pour les sites Web
Les internautes restent majoritairement localisés en France (80,5 %). Nos voisins belges, italiens, espagnols arrivent en tête des statistiques de consultation après la France.
Les comportements des internautes demeurent identiques à ce qui avait été observé en 2008 : on accède au catalogue général de la BnF à partir d’un même poste une, voire plusieurs fois par jour. Les durées des sessions sont très variables, entre 1 et 30 minutes. En moyenne, 7,5 pages sont consultées par visite.
Éric Kergosien est doctorant en informatique à l’Université de Pau, avec pour sujet de thèse : "Indexation, recherche et navigation hybride au sein de fonds documentaires territorialisés". Il a bien voulu répondre à nos questions sur son travail de recherche qui prend notamment en compte, d’une manière originale, l’indexation RAMEAU de fonds numérisés.
Nos travaux s’inscrivent dans un projet visant à décrire un territoire - en l’occurrence, Pau et sa région - par le biais de documents patrimoniaux numérisés le concernant (textes, images, etc.). L’objectif est d’aboutir à une représentation sémantique visuelle qui mette en valeur le territoire à partir des indexations RAMEAU des documents concernés. À terme, il s’agit de proposer une interface permettant à tout type d’utilisateur de découvrir ce territoire en naviguant à travers les documents qui le décrivent.
Oui, ce travail fait l’objet d’une collaboration entre plusieurs partenaires : le Laboratoire informatique de l’Université de Pau, l’entreprise Document Image Solution, localisée à Bidart, et la communauté d’agglomération de Pau. En outre, nous travaillons à partir des documents patrimoniaux numérisés par la médiathèque de Pau, avec laquelle nous sommes en contact étroit, et la BnF nous a fourni une extraction du référentiel RAMEAU. Nous sommes également en relation avec le Centre national RAMEAU.
Une grande partie des fonds documentaires indexés par les bibliothécaires correspond à des documents "territorialisés" : ils décrivent/racontent un territoire donné (études, récits de voyage, contes, cartes postales, etc.). Nous avons donc cherché à identifier un ensemble de données géographiques, temporelles et thématiques relatives à cet espace. L’expérimentation a été menée sur un corpus de 750 notices décrivant des documents consacrés au patrimoine culturel pyrénéen, ce qui correspondait à 1 449 autorités RAMEAU.
Notre approche comprend trois étapes. La première consiste à définir automatiquement un thésaurus en utilisant deux types de ressources que sont les notices descriptives et le référentiel RAMEAU : on obtient ainsi une carte de concepts. La deuxième étape consiste à enrichir ce thésaurus avec des entités toponymiques externes fournies par l’Institut géographique national afin d’aboutir à une ontologie* légère. Enfin, la troisième étape consiste à proposer un outil visuel, le prototype TERRIDOC, grâce auquel on obtient une représentation sémantique claire et attractive d’un territoire, qui peut se prêter à toutes sortes de recherches thématiques et géographiques.
Nos travaux s’inscrivent dans le cadre d’une collaboration avec la médiathèque de Pau qui, comme de nombreux établissements documentaires, emploie RAMEAU pour son indexation. Il était donc naturel de partir du langage d’indexation utilisé pour la description des fonds numérisés.
Mais, de plus, RAMEAU nous est apparu comme une ressource très intéressante pour structurer l’information car le thésaurus a l’avantage d’être riche (plus de 150 000 termes), encyclopédique, contrôlé (polysémie et synonymie) et structuré grâce aux relations sémantiques (liens hiérarchiques et associatifs).
Nous cherchons actuellement à enrichir le modèle que nous avons mis au point, dans le cadre du projet d’ontologie géographique GEONTO en partenariat avec l'IGN, qui porte sur l'interopérabilité de données diverses relatives à l'information géographique.
Par ailleurs, nous travaillons avec les bibliothécaires de la médiathèque de Pau à la définition de processus de vérification automatique des indexations susceptibles de les aider dans leur travail d’experts.
J’ajouterai que la traduction de RAMEAU en SKOS*, réalisée pour l’instant à titre expérimental, ouvre une perspective intéressante pour mon travail.
Une bibliothèque en cours de réinformatisation s’est aperçu que le prestataire du logiciel choisi ne prévoit pas dans les paramétrages la présence du label, alors que celui-ci est un champ obligatoire dans le format UNIMARC. Elle demande des précisions sur le rôle et l'importance du label.
Selon la norme ISO 2709* qui définit la structure de tous les formats MARC, le label est effectivement obligatoire dans toutes les notices MARC.
Il rassemble sur 24 caractères l’ensemble des informations codées nécessaires au traitement informatique de la notice :
Seules ces deux dernières informations concernent le document décrit et permettent
de contrôler l’utilisation des champs pertinents dans la notice.
Exemple en format UNIMARC :
La plupart des informations ne sont pas saisies par le catalogueur. Certaines valeurs sont constantes dans le format UNIMARC (par exemple, les positions 10 et 11 précisant le nombre d’indicateurs et la longueur des codes de sous‑champs), d’autres sont calculées par le système (longueur de la notice par exemple), d’autres enfin sont générées par le choix d’un modèle de grille de saisie.
Quoi qu'il en soit, il est essentiel que le label soit présent dans toute notice en format MARC pour :
Le Guide du catalogueur continue de s'étoffer. Au cours des six derniers mois, ont été publiées :
Du 6 au 8 avril, l’ENSSIB propose, dans les locaux de la BnF (site François-Mitterrand), une formation pour :
Après Lisbonne (2006) et Florence (2008), l'ENSSIB reçoit la 3e Rencontre internationale d'utilisateurs d'UNIMARC, qui accueillera des utilisateurs de Grèce, d'Italie et d'ailleurs. Cette manifestation est organisée par le programme UNIMARC de l'IFLA (IFLA UNIMARC Core Activity), hébergé par la Bibliothèque nationale du Portugal.
Elle sera suivie de la 3e Journée d'étude du Comité français UNIMARC. Les communications, en français, s'adresseront à tous les utilisateurs d'UNIMARC de langue française. Elles présenteront notamment les nouveautés des formats pour les notices bibliographiques et d'autorité, publiés respectivement en 2008 et 2009, et aborderont les mutations de l'environnement normatif dans lequel s'inscrit UNIMARC.
Pour participer à ces journées, il est obligatoire de s'inscrire.
Le référentiel Codes de Langues utilisé pour INTERMARC a été révisé pour
suivre les évolutions de la norme ISO 639-2*.
Les zones et sous-zones concernées :
De nouveaux codes font leur apparition, d'autres sont précisés et certains disparaissent. Par exemple, "ooo" et "zzz" sont remplacés par "zxx" = "sans contenu linguistique", "mul" = "multilingue" est précisé par "un même texte en plusieurs langues".
Les notices nouvellement créées prennent en compte ce changement, celles créées antérieurement feront l'objet d'un chantier de corrections.
Le nouveau référentiel sera prochainement mis en ligne sur les pages destinées aux professionnels, intitulées Produits et services bibliographiques, mieux utiliser les produits.
Le groupe français de l’Association internationale des bibliothèques, archives et centres de documentation musicaux (AIBM/IAML) proposait une journée professionnelle le 20 avril 2009, tandis que le congrès annuel de l’association internationale avait lieu du 5 au 10 juillet 2009 à Amsterdam. Pour prendre connaissance des communications sur le traitement des ressources musicales et du compte rendu de la sous-commission UNIMARC, consultez le Bulletin n° 17 (décembre 2009) du groupe français de l’AIBM.
Le prochain Salon du livre de Paris aura lieu du 26 au 31 mars 2010, Porte de Versailles. Comme chaque année, la BnF y sera présente. Une permanence de la coordination des produits bibliographiques sera assurée sur son stand le lundi 29 mars, journée professionnelle, de 9h30 à 18h30.
Contact : coordination-bibliographique@bnf.fr
"Conformément à la loi N° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur ayant déposé des informations directement ou indirectement nominatives, peut demander la communication de ces informations et les faire rectifier le cas échéant."