La Coordination des produits et services bibliographiques a un nouveau titulaire : Caroline Demessence, bibliothécaire, a rejoint l'Agence bibliographique nationale début septembre 2007. Elle assure la relation avec les utilisateurs des données : attribution des identifiants pour la récupération en ligne, suivi des abonnements aux produits courants et des commandes des produits rétrospectifs. Elle est à votre écoute pour répondre à vos questions et recenser vos besoins. Une fois sa formation achevée, les dysfonctionnements inhérents à la vacance du poste pendant 5 mois vont vite disparaître. Merci de votre patience et bienvenue à Caroline Demessence.
Un nouveau catalogue vient de voir le jour sur le site web de la Bibliothèque nationale de France, à côté de BN‑OPALE PLUS et du CCFr : BnF archives et manuscrits. Il est dédié aux fonds d'archives, aux collections de manuscrits et aux manuscrits isolés conservés par le département des Manuscrits, le département des Arts du spectacle et prochainement la bibliothèque de l'Arsenal. Il inclut aussi les notices des "Manuscrits littéraires français du 20e siècle" conservés à la BnF et auparavant consultables sur BN‑OPALINE (base PALME).
BnF archives et manuscrits prend la suite des inventaires et catalogues qui n'existaient jusqu'ici que sur papier, dont certains ont été numérisés et sont accessibles en ligne.
La technologie mise en œuvre dans ce catalogue, l’EAD (Encoded Archival Description), est la même que celle adoptée par les Archives nationales et par nombre de services d'archives tant en France qu'à l'étranger pour mettre en ligne leurs instruments de recherche (répertoires et inventaires). Cette technologie repose sur le langage de balisage XML (Extensible Mark-up Language).
L'intégration des catalogues du département des Manuscrits dans BnF archives et manuscrits sera progressive. Outre les entrées récentes, qui sont directement traitées en EAD, elle concerne par exemple :
Le vaste programme de conversion rétrospective entamé en 2005 se poursuivra à un rythme accéléré, avec pour objectif la mise en ligne de la totalité des catalogues du département dans les deux années à venir. Les notices seront ensuite complétées et corrigées. Chaque fonds (Proust, Bataille…) ou manuscrit unitaire (la Bible de Charles le Chauve…) fait l'objet d'un instrument de recherche autonome.
L'ouverture de BnF archives et manuscrits constitue pour le département des Arts du spectacle une première étape vers une large diffusion de ses inventaires jusqu'ici consultables uniquement en salle de lecture. On y trouve, par exemple :
Mais attention ! Nombre de manuscrits du département des Arts du spectacle traités avant l’adoption de la technologie EAD et ceux d'autres départements (Musique, Cartes et plans, Estampes et photographie) sont décrits dans BN‑OPALE PLUS.
BnF archives et manuscrits contiendra bientôt les notices de la bibliothèque de l'Arsenal issues de la conversion rétrospective de 13 volumes du Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France et de celles des suppléments non imprimés. Comme au département des Manuscrits, les entrées sont désormais traitées en EAD. Ce catalogue est aussi susceptible d'accueillir d'autres fonds, par exemple les Archives sonores conservées au département de l'Audiovisuel.
La consultation de BnF archives et manuscrits se fait via le logiciel libre PLEADE qui permet :
Des liens hypertextes permettent de rebondir d'un instrument de recherche à un autre.
Par contre, il n'y a pas de gestion de fichier d'autorité : ce sont les formes normalisées du fichier d'autorité noms de personne de BN‑OPALE PLUS qui, lorsqu'elles existent, sont réutilisées en catalogage courant. L'indexation matière est peu développée, mais la recherche en texte libre porte sur l'intégralité du texte des descriptions.
Le contenu de ce catalogue en EAD n'est pas déchargeable au format UNIMARC et n'est, pour l'instant, pas dérivable vers d'autres systèmes ; cependant, la mise à disposition intégrale de ces ressources documentaires dans un entrepôt OAI est à l'étude, et permettra à l'avenir de construire des portails thématiques ou de réutiliser ces instruments de recherche dans d'autres contextes.
Depuis la migration des données du département des Cartes et plans de BN‑OPALINE dans BN‑OPALE PLUS, deux types d'autorités noms géographiques coexistent dans le même catalogue. Ils désignent les mêmes entités géographiques (collectivités territoriales, "accidents géographiques", constructions humaines) mais doivent néanmoins être clairement distingués.
Les noms géographiques RAMEAU :
Noms géographiques BnF (département des Cartes et plans)
Cette situation est en partie héritée du passé, et témoigne de la période où BN‑OPALINE et BN‑OPALE PLUS se développaient séparément. Même s'il est toujours admis aujourd'hui que chacun des 2 systèmes d'indexation a sa raison d'être, des travaux sont en cours pour harmoniser tout ce qui peut l'être, et faciliter ainsi la réutilisation de ces notices et la cohérence des produits d'autorité.
Guillaume Niziers est responsable de la Bibliothèque de l'Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi. La première promotion d'étudiants a été accueillie en octobre 2006 dans des locaux provisoires. La bibliothèque ouverte en tant qu'"ouvrage intellectuel en chantier" a cependant une obligation de résultat immédiat.
On a plus parlé dans la presse de la création du Musée du Louvre Abu Dhabi que de l'ouverture de l’Université Paris‑Sorbonne Abu Dhabi, mais les deux opérations de coopération témoignent du même intérêt des Émirats Arabes Unis pour notre culture. Souhaitant développer un enseignement supérieur de qualité, les Émirats Arabes Unis se sont tournés vers l'Université Paris-Sorbonne pour ouvrir une antenne qui accueillera à terme 2 000 étudiants de toutes nationalités et une bibliothèque de 200 000 volumes sur un campus qui reste à construire. Pour la première rentrée universitaire, dans des locaux en location, il fallait ouvrir une bibliothèque de base, tout en développant progressivement un programme ambitieux. Après avoir exercé à l’Université de Haute-Bretagne-Rennes 2 et à la Bibliothèque nationale de France, j'ai eu très envie de relever le défi.
Au cours des premières semaines, il a fallu étudier les meilleures modalités de récupération de notices, compte tenu de la prépondérance de la langue française dans les collections, du rythme d’acquisition de 15 000 livres par an et de la pression sur les délais de traitement. Le catalogue BN‑OPALE PLUS a paru être la source la plus appropriée pour le taux de recouvrement et le contrôle des accès que garantit la récupération des notices d’autorité, ne laissant qu'une part résiduelle de catalogage local. Nous récupérons en UNIMARC même si nous constituons une exception dans la région du Golfe où les bibliothèques et fournisseurs travaillent avec OCLC et MARC 21. Les systèmes de gestion de bibliothèques mondialement répandus gèrent UNIMARC et nous avons sélectionné Horizon de SirsiDynix.
Priorité est donnée à la rapidité. Pour traiter sans délais les entrées du mois, nous procédons par requêtes de lots d'ISBN en récupérant automatiquement les notices d’autorité liées aux notices bibliographiques. Il est hors de question de créer localement les renvois : ils sont présents dans les notices d'autorité de la BnF ! Pour le moment, seul le serveur MOCCAM en ligne offre ce service. Ensuite vient l’exemplarisation de chaque volume avec l’équipement d’une puce RFID. A cette étape, les livres dont les notices n'existent pas dans la base locale (parce que non trouvées dans BN‑OPALE PLUS lors de l'étape précédente) sont transmis aux bibliothécaires pour être catalogués, avec les mêmes délais que dans toute bibliothèque ! Après plus d’un an, la bibliothèque offre 20 000 livres dont 95 % sont décrits dans le catalogue local.
MOCCAM n’est pratique que pour la récupération par lots. Pour récupérer des notices à l’unité, les modalités offertes par la BnF répondent bien à notre besoin. C'est aussi pour nous le seul moyen de récupérer des notices comportant l’écriture arabe, parce que MOCCAM ne fournit pas le codage UNICODE. Pour les notices bibliographiques, nous passons de préférence par le serveur Z 39.50 qui nous permet d’intégrer directement les enregistrements, mais pour les notices d’autorité, nous sommes obligés de passer par les diverses étapes de la constitution de paniers dans BN‑OPALE PLUS.
La procédure idéale serait de pouvoir faire une requête par lots de plusieurs centaines d'identifiants (ISBN principalement) pour récupérer automatiquement à la fois les notices bibliographiques et les notices d’autorité liées en UNICODE, que ce service soit offert par la BnF ou par MOCCAM. Les modalités pratiques du protocole Z 39.50 permettent-elles la récupération des notices d’autorité ? Je ne suis pas sûr. Si c’était le cas, ce serait une avancée décisive, en raison de la souplesse d’importation du Z 39.50, mais à condition que le client local soit conçu pour des requêtes par lots. Ce n’est pas notre cas à ce jour. Il faudrait donc passer par le déchargement de paniers. Et puis, dans notre région du Golfe, il serait avantageux d’utiliser un format d’échange tel que MARC 21, qu'il faudrait faire évoluer afin qu'il prenne en compte les avantages que présente UNIMARC dans la gestion des accès. Au pays des Mille et Une Nuits, il est bien permis de rêver !
Vous êtes nombreux à vous interroger sur la logique qui préside à la numérotation des notices dans le catalogue, sur la longueur de l'identifiant dans le 001 et dans le $3 et sur l'utilisation ou non du numéro de contrôle dans la recherche par numéro de notice.
Les notices sont numérotées automatiquement au fur et à mesure de leur création dans le catalogue. Dans tous les formats MARC l'identifiant d'une notice est dans la zone 001 mais la structure de l'identifiant n'est pas imposée par les formats.
Dans les notices en INTERMARC et en UNIMARC produites par la BnF dans BN‑OPALE PLUS , la structure du 001 est la suivante :
Dans les zones de liens entre notices, le $3 contient l'identifiant de la notice cible, mais seuls les 8 chiffres significatifs qui suivent le préfixe FRBNF sont pris en compte.
Ce sont ces 8 chiffres qui servent à rechercher une notice par son numéro (critère NNB pour "numéro de notice bibliographique" et NNA pour "numéro de notice d'autorité") dans le mode "recherche avancée" et dans le mode "équation".
En affichage public (avec libellés) et en ISBD, l'identifiant s'affiche sur la dernière ligne de la notice.
Vous désirez connaître les ouvrages de Voltaire publiés avant 1800 et disponibles en région Rhône-Alpes ? La base Patrimoine sur le nouveau portail du CCFr, anciennement dénommée "BMR" (Bibliothèques municipales rétroconverties), répond désormais à ce type de demande grâce à un enrichissement de son écran de recherche. Si en juillet 2007, la base contenait déjà plus de 2,5 millions de notices, appartenant à 63 bibliothèques, de nouvelles collections vont encore l'enrichir d'ici la fin de l'année notamment le catalogue collectif des ouvrages des XVe et XVIe siècles conservés dans les bibliothèques de Picardie, le catalogue du fonds ancien de la médiathèque communautaire de Draguignan ou encore le fonds spécialisé en littérature jeunesse de la Joie par les livres. Des actualités concernant ces enrichissements vous sont proposées sur la page d'accueil du site.
La sous-commission UNIMARC de l'AIBM*, présidée par la BnF, s'est réunie à Sydney en juillet dernier. Elle a validé les mises à jour des référentiels utilisés dans les zones du format bibliographique 145 Distribution instrumentale et vocale et 128 Forme de l'œuvre musicale et tonalité ou mode du format bibliographique. Ces mises à jour seront bientôt intégrées dans la traduction française du format disponible en ligne sur le site web de la BnF.
Les demandes d'évolution du format à soumettre au PUC* au printemps 2008 ont été examinées. Elles concernent notamment :
Enfin, une mise à jour des Guidelines for using UNIMARC for Music a été décidée et devrait être proposée dans les prochains mois.
Le FD Z44‑063 change de nom et de champ d'application. Ce fascicule de documentation désormais intitulé Documentation - Catalogage des ressources continues - Rédaction de la description bibliographique a été mis à jour par un groupe d'experts de l'ABES, des bibliothèques universitaires, de la BnF et de l'ENSSIB. Il a été publié par l'AFNOR en août 2007.
Ce fascicule élargit son domaine d'application aux publications à mise à jour permanente (ressources intégratrices*) et définit précisement les changements de titres majeurs induisant une nouvelle description bibliographique, un nouvel ISSN et un nouveau titre clé.
La partie principale énonce les règles communes à l'ensemble des types de documents et précise en annexe les spécificités de chacun y compris celles du texte imprimé.
Les règles du FD Z44‑063 sont applicables aux ressources continues* sur support ou en ligne.
Ces nouvelles dispositions seront mises en application à la BnF d'ici la fin de l'année.
Comment rendre possible une recherche à travers des collections iconographiques patrimoniales, appartenant à des institutions différentes, dans des pays différents et indexés au moyen de vocabulaires hétérogènes ? C’est le défi que STITCH (Semantic Interoperability to Access Cultural Heritage) s’est proposé de relever.
Projet de recherche néerlandais qui a débuté en juillet 2006 pour une durée de quatre ans, STITCH étudie l’interopérabilité des métadonnées, notamment celles ayant trait à l’analyse du contenu des images (sujet ou description iconographique). Il utilise les techniques du web sémantique.
Collections retenues pour l’expérience :
Chacune des collections est indexée au moyen d’un vocabulaire distinct. STITCH procède à une mise en correspondance sémantique des descripteurs des deux vocabulaires de façon semi-automatique en utilisant les algorithmes d’alignement d’ontologies.
Un démonstrateur a été réalisé permettant une interrogation simultanée des différentes bases de données à partir d’une même interface. Les descripteurs de chacun des deux vocabulaires servent de termes de requête sur l’ensemble des images appartenant indifféremment à l’une ou l’autre des deux collections.
La BnF a contribué à la réalisation de l’expérience tant par la fourniture des données que par l’analyse du vocabulaire Mandragore et par des tests sur le démonstrateur.
Ce projet fait partie de l’axe Sémantique et multilinguisme du programme TEL+* de The European Library (TEL)*.
"Conformément à la loi N° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur ayant déposé des informations directement ou indirectement nominatives, peut demander la communication de ces informations et les faire rectifier le cas échéant."