Depuis janvier 2007, les ressources électroniques* entrées par dépôt légal et signalées, tous les deux mois, dans la Bibliographie nationale française. Audiovisuel, font l'objet d'un traitement allégé. En effet, leur installation sur plate-forme de consultation pour accéder aux sources internes d'information (comme le prévoit la norme FD Z 44-082*) n'est plus effectuée. La description est désormais établie à partir des conteneurs et matériels d'accompagnement. Les informations qui n'apparaissent pas sur ces sources ne font donc plus l'objet d'accès : mentions de responsabilité secondaires, indexation matière spécifique.
Information
Avec la mise en place d'une nouvelle version en avril, des améliorations ont été apportées par le Département des systèmes d'information.
En premier lieu pour la récupération des notices bibliographiques par le protocole Z 39.50 :
Ensuite pour la consultation du catalogue par internet :
Enfin un nouveau produit a été réalisé :
Après la vue d'ensemble décrivant les différents types de documents présents dans le catalogue au 31 décembre 2006, voici une analyse complémentaire des 10 millions de notices bibliographiques des documents recensés.
Par grandes dates de publication quand cette information est disponible ou exploitable soit 80% des documents :
Il est à noter que, à elles seules, les 6 premières années du XXIe siècle représentent déjà 15% du nombre total des notices relatives au XXe siècle.
Par langue de publication :
256 codes de langues, sur les 500 environ recensés par la norme ISO 639-2*, sont utilisés dans BN‑OPALE PLUS. Si l'on établit des statistiques pour les langues représentées par au moins 400 documents dans le catalogue, on décompte alors 55 langues prédominantes. Sans surprise, le français est la langue la plus représentée, mentionnée pour 5 700 000 documents, soit plus de 50% des notices. Viennent ensuite, par ordre décroissant, l'anglais (9%), l'allemand, le latin, puis l'italien et l'espagnol pour moins de 2%. Avec le français ces langues sont celles de 80% des documents. Les 50 autres langues se partagent les 20% restant, avec une nette progression, par rapport à l'année précédente, des langues slaves et orientales qui, désormais, sont transcrites à la fois en caractères originaux et en translittération dans les notices bibliographiques et d'autorité chaque fois que nécessaire.
La médiathèque de Châteaudun (ville de 15 000 habitants) utilise les notices du cédérom "Catalogue général des imprimés de la BnF des origines à 1969" soit un peu plus de 3 millions de notices pour la conversion rétrospective de ses fonds anciens et locaux. Evelyne Grunberg est la directrice de la médiathèque.
Née des confiscations révolutionnaires des livres provenant de riches abbayes locales et des biens des émigrés condamnés, la bibliothèque municipale voit officiellement le jour à Châteaudun en 1817. Elle offre alors quelque 5 200 ouvrages. Le fonds dit "Fonds révolutionnaire" croît très rapidement sous l’effet des concessions d’Etat et de nombreux legs et dons au cours du XIXe siècle.
Aujourd’hui, notre fonds patrimonial est composé de quatre fonds spécifiques :
Les catalogues de ces fonds se répartissent entre un fichier topographique composé de fiches cartonnées manuscrites et deux registres manuscrits (un registre auteur et un registre thématique).
Depuis de nombreuses années, ces fonds sont en sommeil. La priorité n’a jamais été donnée à ce patrimoine, non par désintérêt, mais par manque de personnel qualifié et par manque de temps.
Depuis cinq ans que nous avons intégré la nouvelle médiathèque, ce fonds n’avait pas été reclassé et il devenait de plus en plus difficile de répondre aux demandes émanant d’historiens et de chercheurs.
En amont de la rétroconversion, nous avions commencé le travail de récolement et de reclassement.
Le moment était venu d’aller au bout de notre démarche de valoriser ces fonds par leur informatisation.
Un énorme travail préparatoire a été nécessaire. Il concernait la vérification, la correction et le "nettoyage" des fiches. Il nous a fallu reprendre les quelque 23 000 notices de ces catalogues. Un grand merci à la BnF qui nous a apporté son soutien et son aide financière dans les réflexions que nous avons dû mener pour la rédaction du cahier des charges !
Aujourd’hui, nous sommes en phase de correction d’anomalies sur les fiches tests. Ces anomalies sont plus nombreuses que nous l’avions pensé, croyant que la préparation du travail suffisait à juguler les difficultés à venir. C’est sans compter avec les problèmes d’illisibilité ou de formatage des informations auxquels s'ajoute l'originalité des fonds par rapport à ceux de la BnF. Ceci va avoir pour conséquence un lourd travail de corrections et des délais sans doute plus importants que prévus.
Il s’avère qu’il y aura plus de catalogage que de dérivations. Pour rappel, les établissements de notre taille se voient rarement affecter un personnel qualifié et formé au catalogage du livre ancien, qui plus est à temps plein. Je passe sur les mises en compatibilité de système informatique, dans la lecture d’un format UNIMARC.
En dépit des difficultés rencontrées, nous sommes fiers de penser que ces fonds sortiront de leur léthargie, que nous pourrons offrir aux usagers un moyen de recherche plus rapide et plus efficace sur les fonds anciens, et une plus large diffusion par le biais du CCFr Base patrimoine.
Plusieurs bibliothèques s'étonnent de la présence dans le catalogue de notices incomplètes.
En effet, on trouve des pré-notices qui servent à l'enregistrement des documents entrés par dépôt légal ou par acquisitions. Pour les livres entrés par dépôt légal, ces pré-notices se limitent le plus souvent à un titre et un ISBN (en INTERMARC, zone 000, position 6, le code de statut a la valeur 9 signifiant "notice élémentaire").
Le Groupe français de l’Association internationale des bibliothèques, archives et centres de documentation musicaux (AIBM) a organisé ses Journées professionnelles les 2 et 3 avril, à Périgueux. A cette occasion, le département de la Musique de la BnF a fait le point sur la préparation de la conversion rétrospective de son Fichier général auteurs et anonymes (près de 750 000 fiches) qui recense notamment la musique manuscrite et imprimée des origines jusqu’en 1991. Mais il faudra cinq ans pour mener à bien cette opération ! L’Agence bibliographique nationale, quant à elle, a présenté les travaux menés pour améliorer les notices de titres uniformes musicaux dans BN‑OPALE PLUS.
Le Permanent UNIMARC Committee (PUC) assure la maintenance des formats UNIMARC dans le cadre de l’IFLA. Il a tenu sa réunion annuelle à Lisbonne du 12 au 14 mars 2007. En France, les travaux sont suivis par le Comité français UNIMARC (CfU). Cette année, l’Agence bibliographique nationale a représenté le CfU à la réunion du PUC. Le PUC prépare les mises à jour des formats UNIMARC en fonction de l'évolution du contexte normatif et des demandes des utilisateurs. Les formats UNIMARC, publiés en anglais par le PUC, sont traduits en français sous la responsabilité du CfU et mis en ligne sur le site web de la BnF. Ces formats sont les documents de référence utilisés par la BnF pour la conversion de ses notices d'INTERMARC vers UNIMARC. Mais du fait des contraintes de la conversion des données, le format UNIMARC des notices fournies par la BnF présente quelques différences par rapport au format défini par le PUC.
Depuis le mois d'avril, la Bibliographie nationale française est consultable directement depuis la page d'accueil du site web de la BnF, dans la rubrique "Rechercher" au même titre que le Catalogue général BN-OPALE PLUS, le CCFr... En 2006, alors qu'elle était seulement accessible par l'intermédiaire de la rubrique Professionnels, elle avait fait l'objet de 2 400 000 connexions ; on suivra avec intérêt son audience en 2007.
"Conformément à la loi N° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur ayant déposé des informations directement ou indirectement nominatives, peut demander la communication de ces informations et les faire rectifier le cas échéant."