Les notices bibliographiques et d'autorité sont à présent consultables en UNIMARC dans le catalogue BN‑OPALE PLUS. Cet affichage s'ajoute à ceux déjà présents dans le catalogue : affichage "public" avec libellés, affichage ISBD (pour les seules notices bibliographiques) et affichage INTERMARC. A vous de choisir ! Plusieurs ajustements sont en cours dans cet affichage UNIMARC, comme rendre actifs les liens entre notices ou décrypter correctement les caractères non latins... Mais nous agissons dans le sens d'une meilleure prise en compte de vos attentes.
Les présentations faites le 16 novembre dernier lors de la réunion des utilisateurs des produits et services bibliographiques à la BnF sont consultables sur le site de la BnF. Le compte rendu des débats sera prochainement disponible. Mais, comme annoncé, un complément d'information sur le paramétrage de l'accès
Z39.50 au catalogue BN‑OPALE PLUS a été mis en ligne.
Après ceux des départements de l’Audiovisuel, des Arts du spectacle et de la Musique, c’est au tour du catalogue du département des Estampes et de la photographie de quitter la base BN‑OPALINE, pour être accessible sur BN‑OPALE PLUS, en novembre 2006.
Le chargement de la sous-base BN‑OPALINE Estampes a permis d'enrichir le catalogue BN‑OPALE PLUS de près de :
L'indexation matière de ces notices iconographiques a pu utiliser le vocabulaire RAMEAU pour les trois-quarts des noms communs et la moitié des noms géographiques. A cette occasion, la Liste d'autorité RAMEAU s'est enrichie de 182 nouveaux noms communs et de 63 nouveaux noms géographiques.
La fin de la migration ne signifie pas la fin du chantier «Catalogue» aux Estampes : les travaux de correction se poursuivront en 2007.
Dès le premier semestre 2007, un écran spécifique de recherche sur les images sera mis en place, à l’instar de ce qui existe déjà pour les documents audiovisuels et les documents musicaux.
Prochaine et dernière étape : la migration du catalogue du département des Cartes et plans prévue au premier trimestre 2007.
Depuis septembre 2006, une nouvelle icône apparaît dans l'écran de recherche du catalogue BN‑OPALE PLUS. Elle signale les identifiants pérennes à la BnF.
Les identifiants pérennes sont des adresses internet particulières qui permettent de citer une référence bibliographique ou un document numérique à l'aide d'un lien hypertexte, tout en ayant la garantie que ce lien ne risque pas de changer. Le système choisi par la BnF est l'Archival Resource Key (ARK).
L'objectif premier de la mise en place de ces identifiants est de faciliter la citabilité* et le référencement* des documents numérisés de la BnF.
Grâce à ce nouvel outil, il est désormais possible de citer un document sur un site Web, dans un mail, sur un blog ou dans un forum, simplement en utilisant l'adresse qui s'affiche dans le navigateur en cours de consultation. La BnF garantit que cette adresse est pérenne, c'est-à-dire qu'elle ne changera pas, quelles que soient les modifications de l'architecture informatique qui pourraient affecter la bibliothèque numérique.
Les identifiants ARK permettent aussi de citer une page précise dans un livre numérisé, ou de référencer une image dans un lot d'images.
Ainsi, la mise en œuvre de ces identifiants permet :
Par extension, un identifiant pérenne ARK a été attribué à chacune des notices bibliographiques du catalogue BN‑OPALE PLUS.
Il se signale dans la recherche catalogue par une icône en haut à droite de l'écran à l'affichage de la notice bibliographique. En cliquant sur cette icône, Internet explorer propose d'ajouter le référent ARK à la liste de vos favoris.
Chaque notice devient ainsi adressable : il est possible de créer un lien permanent sur une notice du catalogue, ce lien pouvant être intégré dans des applications connexes comme l'entrepôt OAI, des catalogues collectifs ou des moteurs de recherche.
Raymond Bérard est directeur de l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur depuis le 1er janvier 2006. Créée en 1994, l’ABES est un établissement public national à caractère administratif placé sous la tutelle du Ministère chargé de l’enseignement supérieur. Sa mission : recenser et localiser les fonds documentaires des bibliothèques de l’enseignement supérieur dans le but de faciliter l’accès aux documents.
L'utilisation des notices BnF a augmenté de façon spectaculaire sur ces trois dernières années (on appelle "utilisée" une notice qui a au moins un exemplaire localisé dans le Sudoc) : 25 % des notices BNF importées étaient localisées en 2004, 60 % en 2006. Les notices les plus prisées sont celles décrivant des monographies (35 % en 2004, 68 % en 2006) ; le gros import en 2006 de notices décrivant des enregistrements sonores musicaux se solde par un doublement de leur utilisation entre 2005 et 2006, les notices de cartes détiennent quant à elles le record des utilisations (97 %)
Les notices sont d'abord stockées dans une base intermédiaire et converties en un format interne. Le programme d'import/fusion établi par OCLCPica se base sur un algorithme de dédoublonnage qui calcule un pourcentage de ressemblance entre les notices du Sudoc et les notices à importer. Pour éviter la création de doublons dans le Sudoc, toutes les notices ressemblant à 70 % et plus à une notice déjà présente sont versées dans la base d'appui. Seules les notices qui ressemblent à moins de 70 % à des notices existantes dans la base sont versées dans la base de production.
La moulinette développée par OCLCPica touche peu aux différentes zones des notices importées. Pour les notices d'autorité, l'ABES ajoute juste une zone 010 contenant la date de l'import. Chaque bibliothèque qui récupère une notice peut décider de modifier le catalogage, l'essentiel de ces modifications porte sur les documents multimédias pour lesquels les options de catalogage peuvent différer de celles de la BnF.
Les notices bibliographiques fournies par la BnF sont transférées, quand elles ont été localisées, aux systèmes de gestion des bibliothèques lors de transferts réguliers automatisés. Les notices d’autorité sont fournies en fichiers séparés aux bibliothèques en mesure de gérer les fichiers d’autorité. Les autres bibliothèques ne reçoivent qu’une "expansion" c’est-à-dire le contenu de la zone de la notice d’autorité affichée dans la notice bibliographique.
En plus de la BnF, le Sudoc a passé des accords avec RLG (Research Library Group racheté par OCLC), le centre international de l'ISSN, la Bibliothèque nationale d'Australie, la Bibliothèque nationale de Suède, la Deutsche Nationalbibliothek, la Library of Congress, la Bibliothèque nationale espagnole, la Bibliothèque nationale de Finlande.
Vous voulez parler du Catalogue Général des Manuscrits (CGM). Oui, nous travaillons conjointement sur la création d'un outil de production et de consultation pour les fonds de manuscrits mais aussi pour les fonds d'archives (les bibliothèques sont très intéressées par le traitement de ces fonds). Nous voulons développer un outil national qui soit facilement paramétrable par les différents établissements susceptibles de l'utiliser. L'ABES a d'ailleurs été invitée par la BnF pour la 10e Journée des pôles associés au cours de laquelle ont été exposées les évolutions du CCFr en 2007.
La société C3rb, client des produits, soulève le problème des notices d'autorité élémentaires : "Dans les notices bibliographiques que vous nous avez livrées, nous nous sommes rendu compte qu’il manquait des notices d’autorité, par exemple "Brown Annie". En cherchant dans votre catalogue en ligne, BN‑OPALE PLUS, par l’accès Autorités, nous ne la trouvons pas. Par contre si nous faisons une recherche par titre "14-18 : la première guerre mondiale", en affichage INTERMARC il existe bien un numéro de notice autorité pour Annie Brown."
L’architecture du catalogue BN‑OPALE PLUS impose l’existence de notices d’autorité pour gérer les points d’accès aux notices bibliographiques. Ce qui explique l’existence de notices d’autorité élémentaires. Celles-ci sont des coquilles vides comportant une vedette mais aucune note d’information sur l’entité, ni aucune mention de source.
Ce sont :
Les unes comme les autres sont appelées soit à disparaître s’il s’agit de doublons, soit à être revues et enrichies s’il n’existe pas encore de véritable autorité. Les gestionnaires des notices d’autorité de la BnF s’y emploient afin d’améliorer la qualité du catalogue en ligne.
Les notices éditables, donc récupérables, représentent actuellement 29,4 % du total des notices d'autorité.
La 10e journée des pôles associés s'est tenue à la BnF le 6 décembre sur le thème : "Convergence des politiques pour l'accès aux documents". A cette occasion a été présentée la nouvelle version du Catalogue Collectif de France qui va connaître plusieurs mutations au cours des mois à venir.
Les principales étapes de cette mutation :
L’outil de prêt inter-bibliothèques (PIB)* permettant la fourniture de documents (prêt ou reproduction) mis gratuitement à la disposition des usagers du web et des bibliothèques, inteconnecté avec le prêt entre bibliothèques (PEB)* du réseau universitaire, sera reconduit en l’état , interfacé et intégré au portail.
C’est la société Ever et son produit Flora qui ont été choisis pour le portail du CCFr.
Le Comité français UNIMARC* a rassemblé une centaine de participants à sa journée d'information du vendredi 27 octobre à la BnF. Les principales évolutions de la mise à jour 5 du format bibliographique y ont notamment été présentées.
En prolongement du stage international "Fonctions bibliographiques d’une bibliothèque nationale" organisé par la BnF en juin dernier, le Service de coordination générale du catalogue de l’Agence bibliographique nationale a pris en charge l’animation d’une journée de formation sur les notices d’autorité, le 4 décembre 2006 à Luxembourg. Cette rencontre a permis des échanges intéressants avec les collègues luxembourgeois.
Une convention a été signée le 2 mai 2006 entre la Bibliothèque nationale de Roumanie et la Bibliothèque nationale de France relative à la traduction et à l’adaptation de RAMEAU en roumain. Dans ce cadre, deux experts de l’Agence bibliographique nationale se sont rendus à Bucarest du 16 au 20 octobre pour former au langage RAMEAU une vingtaine de bibliothécaires venus de différents établissements roumains (Bibliothèque nationale, bibliothèques universitaires et publiques) et de la Bibliothèque nationale de Moldavie.
Dans cet article, les auteurs, représentants du Centre ISSN France/BnF et du Centre International de l'ISSN, expliquent le système ISSN et son fonctionnement, ainsi que les nouveaux enjeux auxquels l'ISSN est confronté.
"Conformément à la loi N° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur ayant déposé des informations directement ou indirectement nominatives, peut demander la communication de ces informations et les faire rectifier le cas échéant."