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« Aligner » vos données sur le web de données | |
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Comment une bibliothèque publique peut-elle enrichir ses informations et lier ses collections à d’autres contenus publiés sur le web de données ? Est-il possible, pour y parvenir, d’utiliser les données de la BnF diffusées selon le formalisme « RDF » (Resource Description Framework) via le site data.bnf.fr ? Tel était l’objet de l’expérimentation menée en 2012 par la bibliothèque municipale de Fresnes et la BnF.
Un démonstrateur mis au point en collaboration avec la société Logilab est aujourd’hui à votre disposition. Il suffit d’y charger vos données locales pour y tester vos propres collections. Vos retours nous sont utiles pour améliorer les services que la BnF pourrait rendre aux bibliothèques publiques.
Pour accéder au démonstrateur et nous contacter |
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À LA
UNE | |
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Les monnaies grecques dans BnF catalogue général |
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Le département des Monnaies, médailles et antiques conserve une des principales collections de monnaies au monde. La numérisation de ces fonds a débuté au printemps 2012 avec la création de notices dans BnF catalogue général. Très consultée, composée d’un grand nombre de monnaies de très petite taille, la collection de monnaies grecques a, la première, bénéficié d’un programme accéléré de numérisation qui permettra d’accéder à la totalité de ce fonds de 130 000 monnaies dans BnF catalogue général et dans Gallica dès la fin de l’année 2013.
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L’urgence a conduit, dans un premier temps, à utiliser les notices des livres en indiquant l’atelier émetteur comme auteur, la dénomination comme titre (exemple). Une notice adaptée aux monnaies est en cours d'élaboration. Elle permettra l’interrogation par des champs appropriés à toutes les collections monétaires susceptibles d’être numérisées : monnaies grecques, romaines, gauloises, françaises (les monnaies royales en or sont en ligne), orientales ou étrangères.
La numérisation du fonds grec devant être terminée avant le déménagement de la collection, dans le cadre de la rénovation du Quadrilatère Richelieu, il n’était pas possible de rédiger 130 000 notices complètes. Les notices disponibles sont donc partielles : les types des monnaies ne sont pas décrits et il n’est pas possible de faire une recherche de nature iconographique en l’état actuel, mais la région, l’atelier (par exemple Corinthe) et l’autorité émettrice (par exemple Pyrrhus) sont mentionnés, permettant de retrouver facilement tout exemplaire recherché. En effet, traditionnellement, les monnaies grecques sont classées dans l’ordre géographique dit « de Strabon », à la BnF comme dans toutes les autres institutions détenant de telles collections. Les notices seront enrichies progressivement, notamment par conversion rétrospective des catalogues imprimés.
À partir d’octobre 2013, de nouvelles collections seront numérisées à un rythme moins soutenu, mais avec des notices complètes, ouvrant ainsi un accès à l'ensemble de ces collections de référence.
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VEILLE CATALOGUE | |
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L’ISSN déploie son L dans BnF catalogue général |
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Introduit par la dernière édition de la norme ISSN (ISO 3297 : 2007), l’ISSN-L, ou ISSN de liaison, permet de regrouper les différents supports (imprimé, en ligne, CD-Rom, etc.) d’une même ressource continue. Chaque support est identifié par un ISSN distinct et c’est le premier ISSN à avoir été validé dans le Registre international qui, pour chaque ressource continue, remplit la fonction d’ISSN de liaison. Que la ressource continue soit publiée sur un seul ou sur plusieurs supports, chaque notice comporte désormais un ISSN-L en plus de l’ISSN propre au support décrit. Cette nouvelle donnée figure dans la sous-zone $c de la zone 022 (INTERMARC) ou dans la sous-zone $f de la zone 011 (UNIMARC). |
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L’ISSN-L n’est pas désigné par la BnF mais importé du Registre de l’ISSN, soit par saisie manuelle (pour les ressources continues étrangères) soit par transfert et/ou mise à jour automatique selon une fréquence trimestrielle (pour les ressources continues sous la responsabilité du Centre ISSN France). |
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ISSN-L présente une utilité particulière dans les mécanismes de résolution de liens (service OpenURL). Les requêtes générées à partir des références d’articles scientifiques ou techniques ont la possibilité d’encoder aussi bien l’ISSN que l’ISSN-L. En retour, les bases de connaissance sont en mesure, par le truchement de l’ISSN-L, d’associer n’importe quel ISSN aux ISSN liés identifiant les autres supports disponibles, et donc d’élargir potentiellement l’offre pour les utilisateurs. |
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L’INVITÉ DU MOIS | |
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Quel est le rôle des agences bibliographiques nationales dans le contexte des données liées (« linked data ») ? |
Les agences bibliographiques nationales ont la responsabilité de créer, publier, maintenir et assurer la permanence d’identifiants univoques et pérennes (URI, Uniform Resource Identifier) pour la description des ressources culturelles, ainsi que pour les entités noms de personne, organisations, lieux et événements du ressort national. Il s’agit non seulement d’éviter les doublons, mais également de permettre un travail collaboratif de description grâce à l’utilisation d’identifiants communs, et de mettre en valeur le patrimoine culturel national à l’échelle mondiale.
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Quelle est l’articulation entre les niveaux local et mondial, pour ces agences nationales ? |
Il faut partir des ressources locales. Personne d’autre que les Écossais n’a vocation à assurer la description du « hagis », que des Allemands feraient sans doute entrer dans la catégorie « Wurst ».
Par ailleurs, les données des agences bibliographiques nationales sont d’autant plus importantes qu’elles inspirent la confiance. Il ne s’agit pas tant de corriger les descriptions de l’existant que de les compléter en s’appuyant sur les contributions du plus grand nombre. Des bibliothèques locales peuvent donc participer pour les données de leur ressort. Mais pourquoi ne pas bénéficier également de la somme de connaissances détenues par les retraités ? La publication et le maintien des vocabulaires et des éléments de données ont pour but de permettre aux différentes communautés intéressées par les mêmes autorités de lier leurs données entre elles, quel que soit leur niveau, local ou national. |
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En tant que futur président du JSC de RDA, quel conseil donneriez-vous à un établissement comme la BnF qui n’a pas adopté ce code de catalogage ? |
L’important est de poursuivre les expérimentations sur ce qu’il est déjà possible de faire avec les données telles qu’elles sont structurées aujourd’hui. C’est ce qu’a fait la BnF pour ses collections avec data.bnf.fr. Mais son rôle est également d’expérimenter pour les bibliothèques plus petites qui n’ont pas les mêmes moyens, et le projet OpenCat va bien dans ce sens. Et bien sûr, adopter RDA et l’enrichir de l’expérience française. Une seule recommandation : « Act local, think global ! ». |
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VOS
QUESTIONS | |
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Nouveautés Éditeurs
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Je fais des recherches tous les mois sur Nouveautés Éditeurs pour connaître les dernières publications des éditeurs de ma région, mais je ne les trouve pas tous. Pourquoi ? |
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Pour que les annonces des éditeurs se trouvent dans Nouveautés Éditeurs, il faut que ceux-ci aient rempli leur déclaration de dépôt légal en ligne via l’Extranet du dépôt légal. C’est le cas pour 40 % des livres déposés en 2013. Il faut également que la date de parution de l’ouvrage se situe dans un intervalle de trois mois avant et trois mois après la date du jour de consultation de la base.
Tous les jours, de nouveaux éditeurs s’inscrivent à l’Extranet du dépôt légal et Nouveautés Éditeurs est mis à jour quotidiennement.
Depuis juillet 2013, le site s’est enrichi des annonces de tous les types de documents reçus au dépôt légal (sauf les périodiques) : documents cartographiques, iconographiques, partitions, documents sonores, vidéo, multimédias, logiciels et bases de données.
On peut faire des recherches par mots (titre, auteur, éditeur, collection, etc.) et par date de parution.
Si le document fait l’objet d’une notice complète dans BnF catalogue général, on peut y accéder directement par le lien notice bibliographique qui apparaît dans le post-it bleu à droite de l’annonce.
En savoir plus : Aide de Nouveautés Éditeurs |
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CHIFFRES
CLÉS |
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État de BnF catalogue
général au 30 septembre 2013
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12 577 779 notices bibliographiques (15 554 406 sous-notices
analytiques comprises) |
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2 382 340 notices d’autorité diffusables |
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EN PRATIQUE |
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Changements dans le catalogage des enregistrements sonores.
Afin de réduire le délai de traitement de ses notices, le département de l’Audiovisuel a décidé de mettre temporairement en place un catalogage allégé des enregistrements sonores (annexe A du fascicule de documentation Z 44-066) à partir du 9 octobre 2013. Les notices seront néanmoins enrichies du détail des œuvres contenues pour les nouvelles éditions (uniquement les titres et mentions de responsabilité), afin d’éviter une perte d’information trop importante.
Les notices concernées paraîtront à partir du n° 2013-6 de la Bibliographie nationale française-Audiovisuel.
Plus d’information dans la fiche Catalogage modulé des enregistrements sonores du Guide pratique du catalogueur. |
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SIGNALEMENTS
DE RESSOURCES |
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Un atelier pour data.bnf.fr.
La version de data.bnf.fr mise en production en juin 2013 s’est enrichie d’un atelier où frises chronologiques, cartes et galeries d’images permettent d’expérimenter de nouveaux modes de navigation. data.bnf.fr rassemble 40 % des données bibliographiques de la BnF et propose des pages sur plus de 200 000 auteurs.
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PUBLICATIONS |
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Traduction française de l’ISBD intégré désormais en ligne.
La version actuelle de référence de l’ISBD intégré est celle publiée en 2011 sous le titre International standard bibliographic description (ISBD) : consolidated edition. La traduction française a été réalisée par la BnF. |
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| Code de catalogage RDA disponible en français.
Les Québécois appliquent depuis avril 2013 le code de catalogage RDA (Ressources : description et accès), suivant une traduction en français du code à laquelle a contribué la BnF. Publiée en ligne sur RDA-Toolkit et en version papier par l’ASTED (Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation), cette traduction fera l’objet de mises à jour assurées par BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) et BAC (Bibliothèque et Archives Canada).
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Guide pratique du catalogueur : fiche mise à jour |
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• Catalogage modulé des enregistrements sonores
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RENCONTRES |
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3e édition des rencontres « Médiation & numérique dans les équipements culturels » (Paris, BnF, 21-22 octobre 2013).
Ces rencontres traitent de la manière dont les équipements culturels s’approprient le numérique dans leurs politiques et leurs actions à destination des publics, et en particulier des publics jeunes. Elles visent à valoriser et à partager expériences, projets et pratiques et à susciter réflexions et échanges. L’édition 2013 est organisée par le ministère de la Culture et de la communication (Secrétariat général / Service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation) en partenariat avec la BnF.
Programme et inscriptions en ligne. |
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Journée d’actualité « Les catalogues au défi du web » (Paris, BnF, 19 novembre 2013).
Organisée par le CNFPT, cette journée vise à informer sur l’évolution des catalogues afin de permettre aux bibliothèques de s’adapter à l’environnement du web. Les incidences des mutations en cours sur la création et la diffusion de l’information bibliographique seront abordées à partir d’expérimentations conduites en France, notamment à la BnF.
Programme et inscriptions en ligne. |
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