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ZOOM |
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| Une vision pour le futur des catalogues | |
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Dans le rapport d’orientation pour le Comité stratégique bibliographique, récemment publié, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES) dressent un état des expérimentations et des réflexions en cours au sein des deux institutions pour préparer l’avenir des catalogues. La BnF et l’ABES s’engagent dans une démarche commune de redéfinition des modalités de structuration, de production et de diffusion des métadonnées de bibliothèque à l’échelon national, afin notamment de favoriser l’insertion des catalogues des bibliothèques françaises dans le Web sémantique. |
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À LA
UNE | |
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| Grand angle : tout savoir sur l’édition à travers le dépôt légal |
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La BnF publie pour la première fois l’Observatoire du dépôt légal : reflet de l’édition contemporaine.
La BnF reçoit par dépôt légal tout document édité, importé ou diffusé en France. Le dépôt légal est donc une importante source d’information sur les évolutions de l’ensemble des supports éditoriaux – livres, périodiques, documents cartographiques, musique imprimée, documents graphiques et photographiques, documents sonores, vidéogrammes, documents multimédias, logiciels et bases de données et, depuis 2006, Internet – et couvre tous les secteurs de l’édition, intégrant dans un même panorama l’édition commerciale et ce que l’on peut appeler « les zones grises du patrimoine » : auto-édition, édition associative, publications de la société civile, etc.
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| En prolongement des statistiques annuelles de la Bibliographie nationale française, il s’agit de proposer pour tous les supports une vision originale sur l’édition en France, propre au dépôt légal, complétant utilement les analyses publiées par d’autres organismes publics et privés. |
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L’Observatoire du dépôt légal est conçu en deux parties :
- un réservoir de données statistiques des trois dernières années sur les éditeurs, les imprimeurs, les genres, les disciplines, les supports, les techniques, etc. ;
- une synthèse des tendances observées par la BnF, complétée pour cette première édition d'un focus portant sur la dématérialisation des périodiques et de la presse.
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Le numérique est la vague de fond qui entraîne des modifications pour l’ensemble du paysage éditorial, avec une situation souvent plus complexe qu’il n’y paraît. Ainsi, à l’heure du numérique, la production de livres imprimés bat des records, et certaines publications nées en ligne suscitent la création de revues imprimées.
C’est donc un patrimoine transformé, augmenté, résolument multiple et composite que la BnF présente dans cette nouvelle publication annuelle téléchargeable. | |  |
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VEILLE CATALOGUE | |
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De nouveaux développements pour  |
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Un an après sa première mise en ligne, data.bnf.fr continue d’évoluer.
data.bnf.fr regroupe et expose sur le Web le patrimoine bibliographique de la BnF en utilisant les standards du Web sémantique. Aujourd’hui, 3,6 millions de documents décrits dans BnF catalogue général, et BnF archives et manuscrits ou présentés dans Gallica sont regroupés dans les pages auteurs, œuvres ou thèmes de data.bnf.fr.
Grâce à de nouvelles fonctionnalités, les internautes peuvent désormais : |
- voir les événements littéraires survenus une même année,
par exemple en 1694, année de naissance de Voltaire ;
- afficher les volumes multiples d’une édition numérisée présente dans Gallica, comme Le siècle de Louis XIV de Voltaire ;
- retrouver la table des matières des éditions d’une œuvre, comme celle de Candide ;
- ou encore accéder aux principaux auteurs en relation avec celui sur lequel la recherche porte, notamment les illustrateurs, traducteurs, préfaciers, éditeurs scientifiques, tel que Voltaire.
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L’INVITÉ DU MOIS | |
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Raymond Bérard
Directeur de l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES)
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| Que représente pour vous la rédaction conjointe et la publication du rapport d'orientation pour le Comité stratégique bibliographique ? |
La rédaction conjointe de ce rapport par les équipes de l’ABES et de la BnF témoigne de façon tangible de la collaboration exemplaire engagée depuis quelques années entre les deux établissements. Si leurs missions et leurs périmètres diffèrent largement, ils se retrouvent sur une réflexion prospective alimentée par des expertises extrêmement pointues sur la valorisation des métadonnées. C’est un domaine qui transcende totalement les tutelles et les périmètres institutionnels. J’y vois une manifestation très encourageante de la volonté des acteurs de mettre en cohérence leurs politiques en partant de projets fonctionnels. Cet esprit « bottom up » correspond pleinement à la volonté de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN) de fédérer l’action des opérateurs publics de l’information scientifique et technique (IST).
Le rapport a reçu un excellent accueil de la part de la communauté documentaire car il dessine une véritable vision des catalogues pour la décennie à venir. Il le fait dans une optique et avec un vocabulaire que nous avons délibérément destinés à un public plus large que les seuls spécialistes des catalogues. Le but est de sensibiliser les directeurs de bibliothèques et leurs tutelles aux enjeux stratégiques liés aux métadonnées.
J’ajouterai que si RDA (Ressources : Description et Accès) constitue le levain de ce rapport, les véritables défis sont plus larges : comment intégrer les données bibliographiques dans les usages du Web, comment gérer la masse des données des ressources électroniques et, au-delà, celles de la recherche ? Ce ne sont que quelques-uns des enjeux stratégiques auxquels sont confrontées les bibliothèques. |
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| Quelles sont les grandes priorités et pistes prospectives qui se dégagent prioritairement de ce rapport du point de vue de l’ABES, de ses missions ? |
L’ABES est engagée dans un chantier vital : celui des ressources électroniques qui, en raison de leur caractère extrêmement mouvant et instable (ressources acquises sous forme de bouquets, le plus souvent des abonnements), constituent un défi redoutable pour leur signalement.
Ce chantier est lié au projet ISTEX (Initiative d’excellence de l’Information Scientifique et Technique) – auquel s’est associée la BnF – qui verra croître de façon exponentielle en l’espace de trois ans la masse de ressources acquises par l’ABES pour l’enseignement supérieur et la recherche. Il se place aussi dans la perspective de la transition vers un système de gestion de nouvelle génération qui succéderait au SUDOC actuel. Ce projet à multiples tiroirs, complexe à gérer, situe l’ABES dans une problématique assez différente de la BnF et des bibliothèques publiques qui ne disposent pas d’une structuration identique de leurs réseaux documentaires respectifs.
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Lorsque l’ABES a engagé sa réflexion sur son projet 2012-2015, elle a appelé de ses vœux la définition d’un plan stratégique des métadonnées ; c’est chose faite avec ce rapport qui opère un partage cohérent correspondant à chaque opérateur : à la BnF le signalement du patrimoine national né numérique en utilisant le levier du dépôt légal ; à l’ABES celui de la documentation électronique scientifique internationale via les acquisitions d’ISTEX. | |
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VOS
QUESTIONS | |
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| Pourquoi certaines notices de mangas ou de BD ne portent-elles pas de code de fonction pour l’illustrateur ? |
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La norme NF Z 44-059 [Choix des accès à la description bibliographique] appliquée aux bandes dessinées et aux mangas spécifie, au § 1.1.2.1, que l'auteur du texte et celui des illustrations font l'un et l'autre l'objet d'une vedette sans précision de fonction. À la BnF, quand un auteur est à la fois scénariste et illustrateur ou si sa fonction n'est pas précisée sur la ressource, il est renseigné en format dans la notice avec le seul code fonction auteur (INTERMARC $4 0070 « Auteur du texte », UNIMARC $4 070 « Auteur »). Exemple
Si les fonctions sont distinctes et figurent sur la ressource le code de fonction est précisé dans les points d'accès de la notice afin de faciliter les tris pour l'utilisateur. Le scénariste y est renseigné en format avec la fonction auteur, le dessinateur avec celle d'illustrateur (INTERMARC $4 0440, UNIMARC $4 440). Exemple |
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CHIFFRES
CLÉS |
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État de BnF catalogue
général au 31 décembre 2012
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11 761 913 notices bibliographiques (14 480 830 sous-notices
analytiques comprises) |
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2 313 122 notices d’autorité diffusables |
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SIGNALEMENTS
DE RESSOURCES |
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Chargement d'un fichier du département de la Musique dans BnF catalogue
général. 560 584 notices résultant de l’informatisation du fichier général Auteurs et Anonymes du département de la Musique sont désormais consultables dans BnF catalogue
général.
Musique notée manuscrite et imprimée, programmes, coupures de presse
ou encore dossiers d’archives, les documents décrits sont entrés à la Bibliothèque entre le XVIe siècle et 1991. |
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PUBLICATIONS |
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Guide des bonnes pratiques de l’EAD en bibliothèque : première version en ligne.
Ce guide permet d’harmoniser l’application de l’EAD* (Encoded Archival Description), utilisée pour décrire les archives et les manuscrits. Il est le fruit d’un travail collaboratif de plusieurs années mené par un groupe composé de représentants de la BnF, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du réseau Calames et du Catalogue collectif de France (CCFr). |
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| Thèmes CLIL : nouvelle classification pour la commercialisation du livre en ligne.
Une nouvelle classification thématique pour les livres papier et numériques vient d’être publiée par la Commission de liaison interprofessionnelle du livre (CLIL). Elle compte 916 entrées, soit 10 fois plus que la précédente édition. Les éditeurs l’utilisent pour proposer une classification de leur production sur les rayonnages des librairies, réelles ou virtuelles. La BnF a participé à ce chantier qui contribue à la normalisation des données du commerce du livre. |
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Guide pratique du catalogueur : nouvelles fiches en ligne. |
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• Abréviations désignant les livres bibliques dans différentes langues
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Citation des sources dans les notices d’autorité Nom de personne - Documents auxquels la personne a participé - Documents non édités
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RENCONTRES |
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Journées sur le thème « Les catalogues au défi du Web » (15 février 2013, Nancy ; 15 mars 2013, Dunkerque ; 16 mai 2013, Angers ; 14 juin 2013, Montpellier).
Organisées par le CNFPT, ces journées visent à informer sur l’évolution des catalogues afin de permettre aux bibliothèques de s’adapter à l’environnement du Web. Les incidences des mutations en cours sur la création et la diffusion de l’information bibliographique seront abordées à partir d’expérimentations conduites en France, notamment à la BnF, comme à l’étranger.
Programme et inscription en ligne. |
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Atelier « VIAF : des données fiables pour vos projets » (Strasbourg, 25 février 2013).
Partenaire du service VIAF(Virtual International Authority File), la BnF prend part à l’animation de cet atelier destiné aux professionnels de l’information et aux chefs de projets souhaitant découvrir VIAF, son fonctionnement, ses partenaires et ses perspectives, ainsi que des réutilisations s’appuyant sur ce service. Il s’agit de présenter les utilisations potentielles de VIAF à partir d’exemples concrets pris dans différents contextes – archivistique, gestion de droits, réseaux collaboratifs – et d’encourager les collaborations avec des acteurs du Web, en particulier du Web de données.
Programme et inscription (avant le 11 février) en ligne. |
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14es Journées des pôles associés et de la coopération « Enrichir et partager le patrimoine culturel » (Paris, BnF, 25-26 février 2013).
Une large place sera accordée à l’actualité des projets de valorisation patrimoniale, conduits dans une dynamique collective au niveau régional, national et européen.
Programme et inscription (avant le 8 février) en ligne. |
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