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ZOOM |
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10 ans de catalogage dans BnF catalogue général | |
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L'application actuelle de catalogage de la BnF est entrée en service le 25 février 2002. Elle a instauré à la BnF l'utilisation d'un outil et d'un format communs pour le catalogage de tous les types de documents édités. BnF catalogue général contient des notices issues en majorité d'anciens catalogues informatisés et de conversions rétrospectives* de catalogues imprimés ou sur fiches. | |
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En dix ans, le catalogue s'est enrichi de 1,8 millions de notices bibliographiques pour les nouvelles entrées (soit 16 % du nombre total de notices bibliographiques). Il propose par ailleurs 1,2 millions de notices d'autorité complètes (soit une augmentation de 54 %). | |
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| À LA UNE |
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Préparer les conditions de l'adoption de RDA par la France |
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Comment sortir les catalogues de bibliothèques de leur isolement et les exposer sur le Web ? RDA (Ressources : Description et Accès), code de catalogage fondé sur le modèle FRBR, a pour objectif d'aller vers une nouvelle structure des catalogues et de nouveaux modes de diffusion de l'information bibliographique, fondés sur les liens vers des données exposées sur le Web. |
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Toutefois, l’analyse du nouveau code de catalogage et de ses scénarios d’implémentation, menée depuis 2010 par le Groupe technique AFNOR sur l’adoption de RDA en France, a conduit aux constatations suivantes : RDA s’inscrit dans la continuité des règles anglo-américaines de catalogage – ce qui a pour conséquences une interprétation contestable du modèle FRBR et un manque d’internationalisation des règles. Son adoption en l’état signifierait une régression par rapport aux pratiques actuelles des catalogues français.
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En 2011, le Groupe stratégique AFNOR sur l'adoption de RDA en France a donc pris la décision de ne pas adopter RDA pour l’instant, mais de « préparer l’avenir » en participant à l’évolution du code, si possible avec une approche européenne, pour permettre à la France de rejoindre un jour la communauté des utilisateurs de RDA. En attendant, il a demandé aux agences bibliographiques (BnF et ABES) d’expérimenter l’implémentation du modèle FRBR dans leurs catalogues respectifs pour préparer le passage vers une nouvelle structure de l’information bibliographique, compatible avec les technologies du Web. |
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En février 2012, les tutelles – Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et Ministère de la Culture – ont créé un Comité stratégique bibliographique national chargé de préparer les arbitrages sur le nouveau modèle d'organisation et de diffusion de l'information bibliographique en France à un horizon de dix ans en y associant la BnF et l'ABES. |
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En parallèle, un travail a été mené en direction des pays européens pour adopter une approche commune vis-à-vis de RDA. La France est représentée dans EURIG (European RDA Interest Group) : avec l’élection de Gildas Illien (BnF) à la vice-présidence d’EURIG, la France occupe une place stratégique pour faire entendre sa position dans de bonnes conditions. À l’invitation de la BnF, une réunion technique s’est tenue à Paris le 27 janvier 2012 ; elle a permis de discuter, au niveau européen, des évolutions souhaitables de RDA en matière d’application du modèle FRBR et d’internationalisation du code. |
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Les conclusions en sont très prometteuses pour les demandes françaises : plusieurs demandes d’évolution seront transmises au JSC (Joint Steering Committee) dès 2012 par l’intermédiaire d’EURIG, bénéficiant ainsi du soutien européen, tandis que les sujets plus complexes seront approfondis par un groupe de travail EURIG. Une présentation des conclusions de cette réunion est disponible en ligne. |
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| VEILLE CATALOGUE |
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Un accès titre uniforme pour les jeux vidéo et les films |
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Dans une perspective de FRBRisation de ses catalogues, la BnF a engagé une réflexion sur les accès titres uniformes de différents types d'œuvres*. Ces nouveaux accès concernent pour l'instant deux corpus : les jeux vidéo et les films.
Une réflexion sur les jeux vidéo en tant qu'œuvre a conduit la BnF à privilégier la licence pour permettre de rassembler, pour un jeu donné, toutes les versions sur différentes plateformes, créées le plus souvent par des développeurs différents.
L'œuvre "jeu vidéo" fait donc l'objet désormais d'une notice d'autorité titre conventionnel et non plus d'une autorité RAMEAU. Ces accès titres conventionnels sont établis depuis 2012 dans les notices bibliographiques.
Pour les films, des accès titres conventionnels sont en cours d'introduction dans les notices bibliographiques depuis 2012. Cela s'applique uniquement à un corpus de films dits abondamment édités (films de référence et/ou faisant l'objet d'éditions multiples). |
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En savoir plus :
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| L'INVITÉ DU MOIS |
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Le dépôt légal de l'Internet a été introduit en France par la loi du 1er août 2006. Qu'apporte le décret d'application du 19 décembre 2011 ? |
La France est l'un des pays où le champ du dépôt légal de l'Internet est le plus vaste. Le décret d'application précise la mission de dépôt légal de l'Internet français confiée à la BnF.
Le périmètre : le dépôt légal s'applique à toutes les publications de l'Internet français, celles qui sont en .fr, qui sont enregistrées par une personne domiciliée en France ou qui sont produites sur le territoire français.
Les modalités de la collecte : celle-ci est rendue possible grâce à des procédures automatiques. Si nécessaire, la BnF est autorisée à demander aux éditeurs les clefs d'accès ou une copie des documents.
La consultation des collections archivées s'effectue dans les emprises de la BnF ; elle devrait progressivement s'étendre aux bibliothèques de dépôt légal imprimeur. Elle est strictement réservée aux chercheurs dûment accrédités. |
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Comment la BnF organise-t-elle cette collecte ? |
L'Internet français ne pouvant être archivé de façon exhaustive, la BnF constitue des échantillons représentatifs en combinant deux modes d'archivage.
Les collectes larges permettent de constituer des instantanés du Web français (2 millions de sites en 2011). Réalisées une fois par an, elles portent principalement sur les domaines .fr et .re1.
Les collectes ciblées portent sur une sélection d'environ 20 000 sites, repérés par des bibliothécaires en raison de leur thème ou de leur rapport à un événement (par exemple, les élections présidentielles et législatives en 2012). Elles sont soit plus profondes (pour archiver les grandes bases documentaires), soit plus fréquentes (une centaine de journaux en ligne sont collectés quotidiennement). |
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Le décret stipule que la bibliographie nationale de l'Internet français doit prendre la forme d'une indexation. Qu'est-ce que cela signifie ? |
Le catalogage à l'unité de tous les sites Web collectés étant irréalisable, un nouveau mode de signalement s'impose pour cette nouvelle collection entrée par dépôt légal.
L'indexation "par URL" pour tous les fichiers collectés permet d'accéder à chaque fichier à partir de son adresse, puis de naviguer, d'une part, en profondeur dans les pages du site consulté, d'autre part, dans le temps grâce aux différentes versions collectées.
L'indexation "plein texte" permet d'accéder aux contenus par mot-clé. Pour l'instant, au vu de la masse des contenus, elle concerne uniquement 5% des fichiers collectés.
En complément, des "parcours guidés" présentent des sélections autour d'un thème précis, pour une première approche de la collection. |
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Quels sont vos projets pour améliorer le signalement des collectes ? |
En 2012, l'enjeu est d'améliorer la visibilité sur le Web des collections du dépôt légal de l'Internet, dans le respect du droit de la propriété intellectuelle. À cette fin, on peut créer des passerelles entre les archives du Web et les outils de recherche de la BnF. Plusieurs projets sont à l'étude : le signalement de certaines ressources des archives du Web (notamment des périodiques en ligne) dans BnF catalogue général et la valorisation des sites archivés dans le cadre des collectes ciblées grâce à data.bnf.fr. |
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1 Domaines Internet désignant respectivement l'espace territorial de la France et de l'Ile de la Réunion |
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En savoir plus :
BnF – Archives de l'Internet
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| VOS QUESTIONS |
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Pourquoi une enquête sur la récupération de notices ? |
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Vous avez peut-être reçu un questionnaire sur la récupération de notices depuis tous types de réservoirs.
La BnF souhaite en effet développer ses services autour de la diffusion de ses notices de référence et aimerait connaître non seulement vos pratiques actuelles, dans le contexte des réalités techniques de votre structure, mais également vos souhaits en la matière.
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Ce questionnaire vient à la suite de l'enquête AFNOR-CfU-FULBI sur l'état d'informatisation des bibliothèques, à laquelle vous avez peut-être répondu en mars.
Vos réponses nous seront utiles pour apprécier la diversité de vos usages, afin de développer nos services en adéquation avec vos besoins. Nous vous remercions par avance du temps (environ 15 minutes) que vous pourrez consacrer à cette enquête : http://www.modalisa.com/enquete/bnf2012 (lien à ouvrir de préférence avec le navigateur Mozilla Firefox ).
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