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À LA UNE
La réservation de places en Rez-de-jardin
Fin 1998, la Bibliothèque du Rez-de-jardin (site F.-Mitterrand) ouvrait avec un service de réservation de places et de documents permettant au lecteur de bien préparer sa visite. La file d’attente à l’entrée de la salle Labrouste à Richelieu appartenait au passé. Aujourd’hui, le lecteur peut, via son Espace personnel, réserver à distance et par Internet, une place et des documents à l’avance qu’il peut consulter dès son arrivée sur la place de son choix.
Au fil du temps, un usage facilité et plus systématique de la réservation de place combiné à une augmentation de la fréquentation, ont favorisé des pratiques de surréservation. Malgré des mesures prises pour augmenter le nombre de places réservables, des files d’attente se sont de nouveau formées à l’entrée de la Bibliothèque à certaines périodes de l’année. Est apparu le phénomène de la « chaise vide » : la salle est dite saturée car toutes les places sont réservées sans être toujours occupées. Il était donc devenu nécessaire de simplifier le dispositif pour fluidifier l’accès au Rez-de-jardin et garantir ainsi une gestion optimisée des 1 200 places disponibles.
L’essentiel des fonctionnalités sera préservé. Le lecteur pourra toujours faire une réservation dans la salle de son choix, fixer le jour et l’heure d’arrivée et réserver des documents à l’avance. Mais un  numéro de réservation remplacera le numéro de place actuel. La place de travail numérotée sera attribuée par le personnel à l’arrivée du lecteur en salle de lecture en fonction des disponibilités. La possibilité de différer son heure d’arrivée en cas de retard sera maintenue. La mise en service de ce nouveau mode de fonctionnement est programmée pour le 16 septembre 2013.
Cette modification du dispositif veille à maintenir pour le lecteur le confort d’utilisation de la bibliothèque tout en garantissant une gestion optimale des places mieux adaptée aux usages de chacun.
  RICHELIEU
Les collections patrimoniales et leurs usages
Tout au long de l’année 2011 un groupe de sociologues et d’anthropologues piloté par Mélanie Roustan, docteur en ethnologie et en sociologie, chercheur associée au Centre de recherches sur les liens sociaux (Paris 5 / CNRS), association Pavages, a mené une recherche sur les publics actuels et à venir du site de Richelieu, à l’horizon de la réouverture complète du site en 2017. Ce programme de recherche s’est achevé par une journée d’étude qui s’est tenue le 18 février à Richelieu. Trois tables rondes ont réuni des historiens, anthropologues, spécialistes du patrimoine ainsi que les directeurs des départements de Richelieu. Ouverte au public, la journée a été suivie par près de 80 personnes, étudiants ou professionnels.
La première table ronde a permis de s’interroger sur les défis du signalement des collections patrimoniales et l’impact des classements sur les pratiques de recherche. La numérisation accentue la difficulté de bien articuler « l’ordre matériel » des fonds conservés et « l’ordre intellectuel » projeté sur lui par leur classement. En particulier, elle a tendance à aligner le traitement de tous les objets numérisés sur l’objet « livre ». La diversité des collections conservées par une bibliothèque comme la BnF montre les limites de la tentation du catalogue unique, comme du moteur de recherche unique.
La seconde table ronde a été l’occasion de prendre la mesure du phénomène des corpus en ligne, qu’il s’agisse des projets de collaboration entre plusieurs institutions pour la reconstitution en ligne de corpus disséminés ou de la mise en ligne d’un fonds d’archive. Dans ce contexte nouveau, le fameux « goût de l’archive », qui décrivait traditionnellement un rapport solitaire et privilégié aux originaux, semble céder la place à un « savoir de l’archive », désormais partagé par des communautés de recherche et objectivé par les traitements automatiques que permet la numérisation.
La troisième table ronde a mis en lumière la vitalité des recherches contemporaines autour des collections patrimoniales. Si les institutions de conservation ne sont pas maîtres des « modes » intellectuelles, l’importance des interactions avec le monde universitaire a été soulignée afin de susciter des usages de recherche. En dépit de ce « savoir de l’archive » qui se développe en ligne, l’attention croissante des historiens à la dimension matérielle des documents et à l’histoire de leur transmission est un fort atout pour les bibliothèques patrimoniales.
Résultats d’autres enquêtes les publics sur le site www.bnf.fr > Connaître la BnF > Enquêtes sur les publics.
Photos du chantier sur le site www.bnf.fr > Rénovation de Richelieu > La rénovation de Richelieu en images et en chiffres
  RESSOURCES NUMÉRIQUES
Accès à distance
Depuis 2009, la BnF propose un accès à distance à une partie des ressources électroniques aux lecteurs titulaires d’une carte annuelle Recherche. La recherche pouvait se faire à partir des listes alphabétiques des ressources (livres, périodiques ou bases de données), les titres accessibles à distance étant identifiés par l’icone
Aujourd’hui, le moteur de recherche fédérée Ebsco Discovery Service, déjà disponible sur les postes informatiques des salles de lecture, devient également accessible à  distance. Ce moteur, plus performant, interroge simultanément une grande partie des ressources électroniques, y compris Gallica. En tapant un terme dans la barre de recherche, vous accédez directement aux articles de périodiques, chapitres de livres ou notices bibliographiques correspondant à cette recherche.
Accès aux ressources électroniques à distance : www.bnf.fr > Collections et services > Ressources électroniques.
Pour plus d’informations : documentationelectronique@bnf.fr
  AIDE À LA RECHERCHE
La RMM, une revue de philosophie en ligne
La « Revue de métaphysique et de morale » (RMM) a été fondée en 1893 par un groupe de jeunes philosophes constitué par Léon Brunschvicg (1869-1944), Louis Couturat (1868-1914), Élie Halévy (1870-1937), Xavier Léon (1868-1935) et Maximilien Winter (1871-1935).
Dans l'introduction, non signée, au premier numéro, l'ambition de la revue est ainsi affirmée : « Servir la cause de la raison, la servir pour le plus grand bien et pour l'honneur de leur pays, telle est l'idée qui a enhardi de jeunes hommes jusqu'à les rendre capables de triompher du sentiment de leur faiblesse personnelle et des difficultés d'une entreprise de cette nature. Ainsi est née la Revue qu'on présente aux lecteurs. À ceux-ci de la soutenir s'ils la croient utile d'une manière bien simple, quoique difficile peut-être pour la mollesse de ce temps : en la lisant ». Le premier numéro contient entre autres les articles d'Alain (1868-1951) (article signé Criton), du mathématicien Henri Poincaré (1854-1912), de Félix Ravaisson (1913-1900), Léon Brunschvicg (1869-1944) et Victor Delbos (1862-1916).
Les fondateurs  de la revue seront également à l’origine de la création en 1901 de la Société française de philosophie. La Société française de philosophie publie depuis 1901 un bulletin dont certains numéros sont téléchargeables sur le site de la société.
Devenue une des revues majeures du champ philosophique contemporain, la RMM  publie des numéros thématiques autour de grandes questions, des études critiques de la production philosophique française et étrangère. Ainsi, le numéro d’avril 2012 porte sur le principe de précaution. Les responsables éditoriaux de la revue sont André Charrak et Isabelle Thomas-Fogiel.
Les numéros publiés de 1893 à 1941 sont accessibles en texte intégral sur Gallica et les numéros publiés depuis 2000 sont accessibles en texte intégral sur le site Cairn.info sur les postes informatiques des salles de lectures.
Pour aller plus loin, voir l’étude de Stéphan Soulié : « Les philosophes en République. L’aventure intellectuelle de la Revue de métaphysique et de morale et de la Société française de philosophie (1891-1914 ) », Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2009. (Histoire).
VOIR AUSSI les bibliographies thématiques et les portail thématiques et guides de recherche
La parole aux représentants des lecteurs
Sisyphe à la BnF
Voici le dernier billet que je publie en tant que représentant des lecteurs au conseil d’administration de la BnF : lorsqu’il paraîtra, un nouveau représentant ou une nouvelle représentante aura déjà été élu, qui me succédera à partir de septembre. Il faut se réjouir qu’il y ait eu tant de candidats à cette élection et que parmi eux se trouvent indéniablement l’expérience, les compétences et l’autorité requises. Il n’y a donc plus qu’à espérer que les électeurs se seront déplacés en masse – en plus grand nombre en tout cas que pour les désespérantes rencontres publiques avec la direction de la bibliothèque – et que mon successeur aura été élu avec une majorité suffisante pour asseoir sa représentativité.
On peut regretter à ce propos que, n’ayant qu’un tour, l’élection se fasse à la majorité simple, ce qui prive à la fois les lecteurs d’une possibilité de choix plus éclairé et l’heureux élu, en cas d’éparpillement des voix, d’une assise électorale solide. Cette réforme démocratique pourrait être proposée à l’avenir, où l’on devrait inclure deux autres améliorations indispensables : qu’un suppléant soit élu en même temps que le titulaire, et qu’un représentant des lecteurs siège au conseil scientifique.
Au terme de mes deux mandats, le bilan est mitigé. Sans doute bien des choses ont-elles changé à la BnF, souvent de façon positive : le déploiement du réseau internet (des craintes excessives ont malheureusement éliminé la solution si simple du Wi-Fi), une nouvelle entrée plus accessible en construction (les désagréments causés par les travaux ont hélas été sous-évalués), une offre plus intéressante à la cafétéria, par exemple. Y suis-je pour quelque chose ? J’en doute sérieusement. Par ailleurs, tant reste à faire : en priorité, étendre les horaires d’ouverture (le lundi matin en particulier) et trouver une période de fermeture annuelle plus adéquate. Rien n’a bougé sur ces sujets. Saluons de même une vraie constance : avant comme après mes mandats, les toilettes tombent invariablement en panne.
L’avenir proche est lourd de menaces : tant de restrictions budgétaires sont programmées, qui touchent aux missions fondamentales de l’établissement. Dans de telles conditions, le rôle du représentant consiste moins peut-être à intervenir auprès de la direction, dont les marges de manœuvre restent étroites, qu’à exprimer en conseil d’administration devant les autorités de tutelle le point de vue des lecteurs : si les ministères prennent la mesure des difficultés auxquelles se heurtent les usagers, peut-être hésiteront-ils à couper davantage dans les budgets ? Tâche toujours à renouveler, qui plus est pour un résultat incertain, mais peu importe que Sisyphe soit heureux : il faut que le lecteur le soit.
William Marx © William Marx William Marx
Représentant des lecteurs, collège recherche
william.marx@u-paris10.fr
SOMMAIRE
• La Une – La réservation de places en Rez-de-jardin
• Richelieu – Les collections patrimoniales et leurs usages
• Ressources numériques – Accès à distance
• Aide à la recherche – La RMM, une revue de philosophie en ligne
• La parole aux représentants des lecteurs – Sisyphe à la BnF
SERVICES AUX LECTEURS
reliures.bnf.fr
La Réserve des livres rares de la BnF propose en ligne une sélection de ses reliures sur une nouvelle base « reliures.bnf.fr » accompagnée d’un glossaire, de dossiers thématiques sur l’histoire de la reliure et d’une bibliographie en lien avec les reliures décrites.
Fonds des brochures de l’Arsenal
Pour clore le signalement en ligne des imprimés catalogués de l’Arsenal, les notices d’un fonds de 19 000 brochures de la fin du XIXe siècle ont été versées dans le catalogue général en ligne (cotes BR-42581 à BR-60081).
Portail HAL-BnF
Hal-BnF est un nouveau portail d’archives ouvertes en ligne pour la consultation des publications scientifiques des personnels de la BnF. Nombreux thèmes abordés : science des bibliothèques, bibliographie, histoire du livre, de l’édition et des média, conservation, numérisation, métadonnées, etc.
INFOS
PRATIQUES
Élections du représentant des usagers (Collège Recherche)
Le dépouillement et la proclamation des résultats des élections auront lieu le lundi 13 mai 2013 à 15h.
Accès au site F.-Mitterrand
En raison des travaux pour la nouvelle entrée du site F.-Mitterrand, le passage entre la Tour des Nombres (T3) et la Tour des Lois (T2) est neutralisé. Pour rejoindre l’entrée Ouest en venant de la station de métro « Bibliothèque François-Mitterrand », passer entre le MK2 et la Tour des Nombres.
Vestiaires sur le site François-Mitterrand
Pendant les travaux, le vestiaire situé dans le hall Est reste ouvert le lundi de 14h à 20h et du mardi au samedi de 9h à 20h. L’accès à la bibliothèque du Rez-de-jardin est ensuite possible par les escalators situés à l’Est pour rejoindre les salles N, O, P, R et S.
Fermeture de Printemps 2013
La BnF sera fermée sur l’ensemble de ses sites : mercredi 1er mai (Fête du travail) ; mercredi 8 mai (Victoire 1945) ; jeudi 9 mai (Ascension) ; dimanche 19 et lundi 20 mai (Pentecôte).
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« Conformément à la loi N° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur ayant déposé des informations directement ou indirectement nominatives, peut demander la communication de ces informations et les faire rectifier le cas échéant. »
Direction de publication : Bruno Racine, Jacqueline Sanson
© Bibliothèque nationale de France 2012 • Quai François Mauriac • 75706 Paris Cedex 13 • ISSN 1638-5969
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