S’abonner à la Lettre aux lecteurs.
Logo de la BnFLettre aux lecteurs
À LA UNE
Une nouvelle entrée pour la Bibliothèque
Site François-Mitterrand © Agnès de Saxcé Ce n’est un secret pour personne : l’entrée de la BnF sur le site F. Mitterrand n’a jamais satisfait les publics. Entrée difficile à repérer comme à trouver, tapis roulants (les « travelators ») plus ou moins défaillants, surface de l’esplanade redoutable en cas d’intempéries, les griefs étaient fréquents et multiples. C’était un objectif important du Président de la BnF, Bruno Racine, dès le début de son premier mandat, en 2007, que de trouver une solution à cette difficulté fonctionnelle importante. Celui-ci va être enfin atteint.
Un espace d’environ 1000 m², situé entre les auditoriums, dont la vocation a toujours été sinon commerciale, du moins sans lien avec les offres directes de la Bibliothèque à ses lecteurs ou à ses visiteurs restait sans affectation quinze ans après l’ouverture. Suite à un appel public à candidatures qui proposait l’affectation de cet espace, complétée par la prise en charge de la réalisation d’une nouvelle entrée de la Bibliothèque, la société MK2 a été retenue, son offre soutenue par le ministère de la Culture et expertisée par France Domaine. Une concession de trente ans (avec versement de redevances à la Bibliothèque) permettra à MK2 d’aménager dans cet espace quatre salles de cinéma orientées art et essai et, dans cette perspective, MK2 assumera financièrement la création d’une nouvelle entrée à l’Est de la bibliothèque, conçue comme le bâtiment lui-même par Dominique Perrault.
Sous un vaste signal de verre marquant l’entrée de la bibliothèque, les publics trouveront ascenseurs et escalier qui les feront descendre et entrer de plain pied dans la Bibliothèque, soit derrière la banque d’accueil actuelle qu’on trouve dans le hall Est. Cette nouvelle entrée est l’occasion d’un réaménagement complet du circuit d’accueil qu’on souhaite plus simple, et plus hospitalier. Elle permettra aussi sans doute à terme de développer avec MK2 des synergies dans le domaine de la culture ou des publics.
Les travaux devraient se dérouler de septembre 2012 à mars 2013. La prochaine Lettre aux lecteurs détaillera les conséquences les plus directes pour les lecteurs pendant cette période. Les perturbations à prévoir pendant quelques semaines seront de peu de poids en comparaison de l’immense bénéfice qu’apportera l’opération sur un très long terme et pour l’ensemble des publics.
  RICHELIEU
Le chantier se poursuit
Richelieu © Jean-Christophe Ballot Sur le chantier, les opérations lourdes de curage sont désormais terminées à 90 %. Certains espaces sont ainsi complètement vides, comme l’annexe de la rue des Petits-Champs (future bibliothèque de l’École nationale des chartes) ou les derniers niveaux du magasins central (futurs magasins du département des Estampes et de la photographie).
Concernant les espaces classés monuments historiques, une immense bâche a été déployée au dessus de la salle Labrouste pour permettre la réfection complète de la toiture, notamment la couverture en zinc. Vu son ampleur, cette opération sera réalisée en deux étapes. Dans la salle Labrouste elle-même, l’ensemble des tables a été démonté pour être stocké à l’extérieur et restauré. Le parquet sera entièrement refait.
Enfin, sur la rue des Petits-Champs, les échafaudages ont été montés le long de la façade pour en permettre la restauration à partir du mois de mai.
Photos du chantier sur le site www.bnf.fr > Rénovation de Richelieu > La rénovation de Richelieu en images et en chiffres
  RESSOURCES NUMÉRIQUES
Les « e-books » changent de nom…
Couverture de l’Histoire de l’Éducation… Et s’appellent dorénavant officiellement et académiquement « livres numériques » conformément à la décision de la Commission générale de terminologie et néologie (Journal officiel du 4 avril 2012) !
Vous trouverez dans les collections de la BnF aussi bien les livres numériques des éditeurs Springer et Elsevier, que les monographies éditées par l’OCDE, les encyclopédies du Juris-Classeur, ainsi que des ouvrages dans tous les domaines. De plus, le nouveau moteur de recherche des « Ressources électroniques » vous facilite le travail et propose de filtrer la recherche par type de document (livre ou périodique) dans l’interface d’accès aux livres et périodiques numériques. Un accès par sujet est également proposé.
Pour plus d’informations : documentationelectronique@bnf.fr
  AIDE À LA RECHERCHE
Les dictionnaires anciens du français moderne
Couverture du Dictionnaire de l'Académie française | Gallica / BnF « Apprendre à connaître un dictionnaire  demande de la peine, exige du temps. Savoir quel ouvrage est susceptible de fournir les meilleurs réponses aux questions qu’on veut lui poser suppose une connaissance profonde de la bibliographie ».
C’est pour cette raison que le grand linguiste et  lexicographe Bernard Quemada, entre autres directeur du Trésor de la langue française, a publié une étude sur l’histoire, les types et les méthodes des dictionnaires du français moderne.
B. Quemada  a étudié l’ensemble des répertoires qui renferment des données lexicologiques primaires et non pas seulement les dictionnaires de langues. Véritable outil de référence pour les chercheurs, cette étude qui porte sur plus de trois siècles comprend deux parties : Histoire et typologie des dictionnaires français et Problèmes et méthodes des dictionnaires de langue.
Le volumineux index chronologique (67 pages) des dictionnaires,  lexiques, et vocabulaires français  qui figure en appendice est très précieux pour savoir quels dictionnaires consulter  pour rechercher les usages linguistiques, comparer les différentes définitions, les dates d’apparition de mots pour une époque donnée, etc. Cette chronologie, qui  n’a pas d’équivalent, porte sur environ  3000 titres originaux allant du Dictionnaire français-latin de Robert Estienne (1539) « premier relevé alphabétique de mots français suivis, outre leur équivalent latin, de développements en langue nationale » au « Dictionnaire de la langue française » d’Émile Littré (1863- 1872).
« Il faut bien reconnaître que les procédés et les recettes permettant de faire, sinon de réussir, un dictionnaire se sont transmis de la fin du Moyen Age à Littré, et que, avec ou sans l’assentiment des intéressés, toutes les expériences se trouvent associées hors du temps et de l’espace » note B. Quemada. Mais depuis plusieurs décennies, l’informatique a considérablement transformé la lexicographie, la taille des corpus et la présentation  des dictionnaires. De nombreux dictionnaires sont d’ailleurs disponibles sous forme de cédéroms ou en ligne tel par exemple Le Trésor de la langue française informatisé.
À noter : pour l’ancien français, consulter Raphael LEVY, Répertoire des lexiques du vieux français, New York, Modern language Association of America, 1937
[Salle X - Ouvrages de référence par discipline 840.401 6  LEVY r]
Pour aller plus loin
Des bases de données accessibles sur les postes informatiques dans les salles de lecture. Elles ont l’avantage de permettre des recherches plein texte et des recherches par critères spécifiques (Entrées, Catégories grammaticales, Renvois, Etymologies) :
  • Corpus des dictionnaires de l’Académie française, du 17e au 20e siècle.
  • Grand atelier historique de la langue française (texte intégral de quatorze dictionnaires dont ceux de R.Estienne, J. Nicot, G. Ménage, P. Richelet, A. Furetière, T. Corneille). Cette base est accessible à distance pour les détenteurs d’une carte annuelle Recherche.
  • Le Littré (texte intégral de l’édition de 1872 avec son supplément de 1876).
Et des sites en accès libre et gratuit sur l’Internet :
  • les Signets de la BnF offrent une sélection de ressources sur les dictionnaires de langue française,
  • le Musée virtuel des dictionnaires créé par le laboratoire Lexiques Dictionnaires Informatique (CNRS),
  • les Dictionnaires en langue française du Centre d’étude de la langue et de la littérature françaises des XVIIe et XVIIIe siècles.
VOIR AUSSI les bibliographies thématiques et d’actualité en ligne
La parole aux représentants des lecteurs
AD AVGVSTA PER ANGVSTA (devise de la BnF)
On devrait inscrire l’entrée à la BnF comme nouvelle épreuve aux Jeux olympiques : escalade du toit et descente en rappel au Rez-de-jardin ; course d’orientation et slalom obligé entre les tours ; patinage artistique sur bois par temps de pluie, de neige ou de vent, soit une bonne moitié de l’année ; bobsleigh en file indienne sur tapis de caoutchouc antidérapant. Nombreux sont les risques auxquels s’exposent les concurrents : votre représentant ne regarde pas sans tendresse sur son bras les traces d’une chute sur le travelator le plus périlleux du monde connu, il y a de cela une douzaine d’années, sans laquelle il n’aurait pu apprécier l’efficacité des pompiers de la BnF. Qui n’a pas ressenti l’exaltation de pénétrer dans une montagne par un trou de souris configuré en étroit boyau ne connaît rien des joies quotidiennes des lecteurs. Gloire à l’architecte qui sut leur prodiguer tant d’émotions fortes !
Trêve de plaisanterie : nous rêvons tous de charcuter horriblement le chef-d’œuvre, hélas ! immortel, de Dominique Perrault et d’y tailler à la hache une entrée véritable, digne de ce nom et proportionnée à l’édifice. Rêve utopique, bien sûr, étant donné les contraintes architecturales et financières.
Or, voici que le fantasme devient réalité : on annonce la construction d’une nouvelle entrée à l’est du bâtiment, bien signalée, beaucoup plus commode, avec un escalier qui mènera directement dans le hall, le tout financé par les cinémas MK2. Comment ne s’en pas réjouir ? Le hic, c’est qu’en échange de ces travaux colossaux MK2 installera tout un complexe cinématographique au sein même de la bibliothèque, dans une emprise de mille mètres carrés pour l’instant inexploitée. Cette surface ne fera-t-elle pas cruellement défaut le jour où l’accroissement des collections exigera de trouver des espaces supplémentaires ? Faut-il déjà s’en désoler ? C’est la dure loi de la réalité : entre deux maux, il faut choisir le moindre. Selon le jour et la vitesse du vent (sur l’esplanade), votre représentant aurait tendance à penser que le bénéfice vaut le sacrifice. Votre maman vous l’avait bien dit, qu’il est dangereux de réaliser ses fantasmes !
William Marx © William Marx William Marx
Représentant des lecteurs, collège recherche
william.marx@u-paris10.fr
SOMMAIRE
• La Une – Une nouvelle entrée pour la Bibliothèque
• Richelieu – Le chantier se poursuit
• Ressources numériques – Les « e-books » changent de nom
• Aide à la recherche – Les dictionnaires anciens du français moderne
• La parole aux représentants des lecteurs – AD AVGVSTA PER ANGVSTA (devise de la BnF)
SERVICES AUX LECTEURS
Reproductions à la demande : nouvelle offre tarifaire
À partir du 2 mai, le département de la Reproduction modernise son offre pour mieux répondre à vos besoins. Possibilité de travaux réalisés en urgence. Réduction de 25% pour les étudiants de moins de 35 ans. Offre détaillée sur www.bnf.fr > Reproduction des documents ou contacter reproduction@bnf.fr ou le 01.53.79.82.22 ou 82.26.
Séance questions-réponses avec les lecteurs
La prochaine rencontre entre les lecteurs de la Bibliothèque de recherche et le directeur des collections de la BnF aura lieu le jeudi 14 juin 2012 à 11h30 sur le site François-Mitterrand (Rez-de-jardin, Club des lois). Entrée libre.
Compte rendu des rencontres avec les lecteurs
Les élections sur nos écrans
2012 est une année électorale singulière : élection présidentielle en France, en Russie puis aux États-unis, et élection des députés français les 10 et 17 juin. Le département de l’Audiovisuel propose une sélection de films documentaires et de fiction pour faire dialoguer les films entre eux : les enjeux de l’élection vus par le cinéma et la télévision.
Jusqu’au 17 juin, en Bibliothèque du Haut-de-jardin (salles B, C, G et J)
INFOS
PRATIQUES
L’Espace personnel en mode sécurisé
L’Espace personnel passe en mode sécurisé. Pour les internautes qui utilisent le navigateur Internet Explorer, ce passage entraîne l’affichage d’une « alerte de sécurité » lors de la connexion qu’il suffit d’approuver en cliquant sur « Ok ». Pour ne plus faire apparaître ce message, modifier les paramètres de sécurité de votre ordinateur.
Cartes oubliées, perdues ou volées
À partir du 2 mai 2012, le remplacement des cartes de lecteurs oubliées, perdues ou volées s’effectuera selon les modalités suivantes : gratuit pour le remplacement des cartes volées (avec justificatif) ou illisibles ; 2 € pour le remplacement des cartes perdues, oubliées ou volées (sans justificatif). Ce tarif est applicable à toutes les cartes d’accès aux salles de lecture, et ce dès le premier remplacement.
Fermeture de Printemps
La BnF sera fermée sur l’ensemble de ses sites : mardi 1er mai (Fête du travail) ; mardi 8 mai (Victoire 1945) ; jeudi 17 mai (Ascension) ; et dimanche 27 et lundi 28 mai (Pentecôte).
Une remarque ?
Une suggestion ?
lettreauxlecteurs@bnf.fr
Facebook BnF
Facebook Haut-de-jardin
Facebook Arts du spectacle
Blog Lecteurs
« Conformément à la loi N° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, tout utilisateur ayant déposé des informations directement ou indirectement nominatives, peut demander la communication de ces informations et les faire rectifier le cas échéant. »
Direction de publication : Bruno Racine, Jacqueline Sanson
© Bibliothèque nationale de France 2012 • Quai François Mauriac • 75706 Paris Cedex 13 • ISSN 1638-5969
Site de la BnF Lettre aux lecteurs