Lettre N°57 - Août 2024
 
En ce mois d'août, l'équipe de la banque d'images met en avant une iconographie inspirée par les traditionnels romans policiers de la période estivale ! Un album terrible tout d'abord sur les femmes criminelles, dignes filles de Médée, suivi de près par un portfolio sur les faits divers. Enfin, une série de photographies « face-profil » avec un dernier album sur l'anthropométrie judiciaire d'Alphonse Bertillon. 
 
NOUVEAUTÉS
Les filles de Médée
Les filles de Médée
Les représentations des femmes criminelles dans l'art, la littérature ou la presse sont souvent tributaires de stéréotypes ayant peu évolué depuis l'Antiquité. La supposée « fragilité » des femmes, par exemple, leur confèrent le statut d'éternelle victime d'une menace extérieure ou de leurs propres passions, pouvant les mener à la délinquance.

L'iconographie révèle trois catégories archétypales de criminelles : les « séductrices » (prostituées, sorcières), les délinquantes domestiques (coupables d'adultères ou d'infanticides, marâtres, « ogresses »...) et les criminelles politiques (régicides, révolutionnaires, vitrioleuses ou autres pétroleuses) dont l'acte est parfois valorisé (Judith).

Médée représente, à elle seule, la figure emblématique et syncrétique de la criminalité féminine. Nous vous invitons à découvrir les destins de femmes qui, comme elle, ont transgressé le rôle social qui leur était assigné.
VOIR LA SÉLECTION
Faits divers
Faits divers
La locution « fait divers » apparaît pour la première fois en 1863 dans « Le Petit Journal », se substituant à celle de « nouvelles curieuses ou singulières ». Cette expression renvoie à la dimension inclassable de récits médiatiques troublant la vie ordinaire par leur caractère exceptionnel, sensationnel ou incongru. « Le fait-divers fait diversion » disait Pierre Bourdieu. Ou alors il est notre conte de fées (faits) moderne. Tout comme lui, il peut être moralisant, nous faire trembler, nous amuser.
Il était une fois des chiens écrasés...
DÉCOUVRIR
THÉMATIQUES
Identification judiciaire
Identification judiciaire
À la fin du XIXe siècle, le criminologue Alphonse Bertillon développe l'anthropométrie judiciaire en codifiant les caractéristiques physiques utiles au « portrait parlé » et en utilisant les fameuses photographies « face-profil ».

Ce portfolio présente une série de fiches de « bertillonnés », et d'exemples de techniques d'anthropométrie, par la suite aussi appliquées au contrôle des immigrants ou encore à l'identification des cadavres.
VOIR L'ALBUM
AU GRÉ... DE LA JUSTICE
Les péchés capitaux, la Justice
la Justice drapée à l'antique
L'innocence se réfugiant dans les bras de la Justice
images.bnf.fr
 
NOUS SUIVRE
ContactTwitterFacebookInstagramYoutube
NOUS TROUVER
Francois-MitterrandRichelieuArsenalOperaJean-Vilar
 
 
Crédits : © Bibliothèque nationale de France