Fin d'année oblige, vous serez peut-être tenté de vous tourner vers le père de la cuisine moderne : « À l'occasion des menus de Noël et de Réveillon, déclare Auguste Escoffier dans son Livre des menus, il est permis, dans une certaine mesure, de se départir de la sévérité classique et de donner accès à la fantaisie, sans pousser cependant à une exagération qui friserait l'originalité de mauvais goût. » Cette recommandation vous laisse sur votre faim ? Allez dans ce cas chercher l'inspiration chez Marie-Claire et ses propositions de menu de fêtes, des allumettes aux anchois à la bûche pralinée en passant par la ballotine de volaille et la salade rose. Et si vous ne voulez pas entendre parler de repas de fête, tournez-vous plutôt vers le reportage réalisé par Laurent Moynat pour le compte de la Grande commande photojournalisme. Ses dix photographies, réunies sous le titre « La salle à manger. Natures mortes de repas de famille », racontent aussi bien la condition économique que les habitudes alimentaires, culturelles et sociales de ceux qui ont préparé leur repas. En famille ou en solitaire, autour d'une table, sur le pouce, devant la télévision ou face au jardin, les natures pas si mortes de Laurent Moynat nous interrogent sur ce que manger veut dire.
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