Plusieurs d'entre vous ont repéré qu'une faute d'orthographe s'était glissée dans le numéro du 25 février dernier, qui évoquait les « prémisses prémices du printemps à venir ». D'autant plus penaude que le printemps en question tarde à venir, La Pause BnF a appris par cœur la page 1280 du tome 3 du Littré. On y trouve la définition du terme « prémices » (du latin primitiae, de primus, premier), qui désigne les « premiers fruits de la terre ou du bétail » et, par extension, les commencements, comme dans ces vers extraits du Britannicus de Racine : « Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices. / De Rome, pour un temps, Caïus fut les délices. » À ne pas confondre, donc, avec le terme « prémisses » (du latin præmissia, de præ, en avant, et mittere, envoyer), qui désigne la majeure et la mineure d'un syllogisme, ainsi que le démontre Le Mauvais Langage rectifié, publié en 1853. Merci aux lecteurs et lectrices de La Pause BnF pour leur vigilance !
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